Mais c’est surtout pour votre chien l’expression d’une profonde anxiĂ©tĂ©, qu’il faut prendre rapidement en charge. Si vous avez un chien qui pleure et qui hurle, parlez en avec votre

vos commentaires kathlin et shayanne !!Ceci dit, , c'est quand mĂȘme bizarre, que tout Ă  coup elle s'est mise Ă  hurler comme ça, il doit y avoir une raison, mais le mieux , car peut ^tre quel a rasion de ces pleurs, vous ne la trouverez pas... c'est de lui donner un linge avec ton odeur, comm eil a Ă©tĂ© dit plus haut, et si elle recommence, faire comme Ă  dit nath, car si vous avez dĂ©cidĂ© qu'elle doit rester dormir Ă  la cuisine, faut surtout pas cĂ©der, et lui montrer qui est le chef chez vous, sinon, ben... Vous allez passer de sales nuitĂ©es pendant longtemps !Et surtout ce n'est pas parce qu'on les gronde quand y'a besoin et qu'on ne cĂšde pas Ă  leur caprice qu'on est de mauvais maitres bien au contraire !Chjez moi, elles commencent la nuit dans le dodo Ă  cotĂ© du notre, et finissent au petit matin sur notre lit depuis qques temps, et je trouve ça bien mieux pour pleins de choses... J'en ai une qui parfois, le soir, essaie de se mettre sur notre lit, ben je ne cĂšde pas non plus, je reste ferme dans mes geste et ma voix et elle comprend trĂšs trĂšs bien ! C'est vrai que c'est bourrique et trĂšs intelligent comme chien, mais moi, je suis encore plus bourrique que mes filles et tout le monde s'en porte trĂšs bien !Allez courage !

canallacrymal obstruĂ© et l'oeil pleure en dĂ©fense pour essayer d'humidifier l'oeil, une saletĂ© style Ă©pinette dans l'oeil , ou fragilitĂ© de l'oeil en rapport au froid du dehord. Bonjour, l'Ɠil de votre chien peut pleurer pour plusieurs causes. La plus Ă©vidente serait qu'il est un corps Ă©tranger dans l'Ɠil et donc l'Ɠil se dĂ©fend de Cacher des choses est trĂšs courant chez les chiens. Les chiens enterrent des choses comme des jouets, de la nourriture et des os parce que c'est leur instinct mon chien cache son jouet ?Les cacher est donc une façon pour lui de les ranger. Cette pratique peut aussi ĂȘtre due au fait qu'il vit avec un autre chien ou des enfants qui ont la fĂącheuse habitude de lui prendre ses affaires. En cachant ses jouets, votre chien les met donc en sĂ©curitĂ© et fait comprendre qu'il ne souhaite pas les mon chien cache son os dans mon lit ?AnxiĂ©tĂ© Le stress et l'anxiĂ©tĂ© peuvent Ă©galement jouer un rĂŽle dans ce comportement. Certains chiens qui se sentent anxieux peuvent enterrer des objets pour se calmer, car creuser est un comportement mon chien cherche Ă  cacher son os dans la maison ?Pourquoi mon chien enterre-t-il ses os ? Les chiens cachent leur nourriture par instinct, dans des cachettes qu'ils pourront retrouver par la suite, en cas de besoin. C'est encore une fois un comportement tout Ă  fait mon chien rampe sur le ventre ?pour diffĂ©rentes raisons Soit il s'ennuie et a une envie irrĂ©sistible de bouger. Soit il souhaite obtenir l'attention de ses maĂźtres et sait que ce comportement mon chien pleure avec son jouet dans la gueule ?Il s'agit de variations hormonales qu'il est important de faire suivre par le vĂ©tĂ©rinaire. Une chienne qui fait une grossesse nerveuse adopte un comportement tout Ă  fait particulier elle se met Ă  s'occuper d'un jouet, d'une peluche par exemple. Navigation de l’article

Parfois les chiens mordent ou mordent parce qu'ils ont la gueule, qu'ils ont un excÚs d'énergie ou qu'ils sont trop excités en jouant. Vous pouvez changer ce comportement en leur donnant un jouet à mùcher au lieu de votre main. Si votre chien a grandi avec l'habitude de mordre ou de mordiller, cette méthode pourrait fonctionner pour vous. Pourquoi mon chien traite-t-il son

Les thĂšmes abordĂ©s Description de la tumeur de la bouche chez le chatLes tumeurs bĂ©nignes de la bouche chez le chatLes tumeurs malignes de la bouche chez le chatSymptĂŽmes de la tumeur de la bouche chez le chatDiagnostic de la tumeur buccale chez le chatTraitement de la tumeur buccale chez le chatPronostic de la tumeur buccale chez le chatAlimentation du chat atteint d'une tumeur de la boucheAliments recommandĂ©s pour le chat avec une tumeur de la boucheBoutique d'accessoires pour le chatSujets en lien avec la tumeur de la bouche chez le chatProtĂ©gez la santĂ© de votre chat Photo d’une tumeur prĂšs de la langue d’un chat DĂ©couvrez nos conseils vĂ©tĂ©rinaires illustrĂ©s et des rĂ©ponses aux questions que vous vous posez sur les diffĂ©rentes tumeurs buccales chez le chat
 Description de la tumeur de la bouche chez le chat Les tumeurs de la bouche reprĂ©sentent 3% des cas de tumeurs chez le chat 6% pour le chien et concernent principalement les lĂšvres, la gencive, la muqueuse, l’ébauche dentaire, le palais, la mĂąchoire maxillaire et mandibule, la langue et les amygdales. Il s’agit d’un cas particulier dans la mesure oĂč les tumeurs de la bouche sont souvent paradoxalement dĂ©celĂ©es tardivement chez le chat. En effet, le propriĂ©taire n’examine pas tous les jours la bouche de son chat et finit par prĂ©senter celui-ci en consultation lors d’haleine malodorante persistante, de saignements de la mĂąchoire ou d’anorexie. Dans le cas du chat agressif, le diagnostic tardif s’explique par le fait qu’il n’est pas possible d’ouvrir la gueule pour l’examiner. Les tumeurs de la bouche sont trĂšs souvent malignes dans 90% chez le chat contre 50% chez le chien et doivent ĂȘtre traitĂ©es prĂ©cocement, d’autant plus que dans la plupart des cas, les mĂ©tastases sont prĂ©coces. C’est pourquoi, il est important d’habituer son jeune chat Ă  se laisser ouvrir et examiner la bouche rĂ©guliĂšrement. En mĂȘme temps, cela vous permettra de vĂ©rifier l’état de ses dents et la prĂ©sence de tartre. Les tumeurs de la cavitĂ© buccale chez le chat peuvent ĂȘtre Des tumeurs bĂ©nignes Les tumeurs bĂ©nignes sont rares chez le chat. Ce sont des tumeurs non cancĂ©reuses donc sans gravitĂ© et qui n’engendrent pas de mĂ©tastases. C’est-Ă -dire qu’elles ne se propagent pas Ă  d’autres parties du corps. Cependant de maniĂšre exceptionnelle, elles peuvent se transformer en tumeurs malignes. Photo d’une tumeur bĂ©nigne de la gencive avec kyste chez un chat Des tumeurs malignes Les tumeurs malignes sont des tumeurs graves encore appelĂ©es cancer ou tumeurs cancĂ©reuses. Elles peuvent se propager Ă  d’autres parties du corps on parle alors de mĂ©tastases et engager le pronostic vital du chat. Il existe diffĂ©rents stades cliniques indiquant le degrĂ© d’extension de la tumeur maligne dans l’organisme du chat ‱ Stade 1 la tumeur est unique et de petite taille dans la cavitĂ© buccale. ‱ Stade 2 la tumeur devient localement plus volumineuse. ‱ Stade 3 la tumeur se propage et envahit les tissus avoisinants. ‱ Stade 4 la tumeur dissĂ©mine des cellules cancĂ©reuses dans les vaisseaux sanguins il y a formation d’une ou plusieurs mĂ©tastases dans d’autres organes Ă  distance de la tumeur primitive. En savoir plus sur les tumeurs bĂ©nignes et malignes et les mĂ©tastases chez le chat. Les tumeurs bĂ©nignes de la bouche chez le chat L’épulis L’épulis est une tumeur bĂ©nigne de la gencive, la plupart du temps d’origine inflammatoire due Ă  une mauvaise hygiĂšne dentaire et Ă  la prĂ©sence de tartre. Le retrait chirurgical de l’épulis est pratiquĂ© dans la plupart des cas. Cependant les rĂ©cidives sont frĂ©quentes et souvent plus agressives que la tumeur primaire. En prĂ©vention, il est donc important de nettoyer rĂ©guliĂšrement les dents de son chat. Le papillome Le papillome est une tumeur bĂ©nigne de la muqueuse buccale d’origine virale. La tumeur se manifeste par un nodule excroissance cutanĂ©e dur et de petite taille mesurant moins de 1 cm de diamĂštre. Elle est trĂšs reconnaissable car elle a souvent une forme de chou-fleur. Le papillome est occasionnĂ© par une infection virale due au papillomavirus, un virus trĂšs rĂ©sistant et contagieux, et peut donc se transmettre d’un chat Ă  un autre ou par contact avec une surface souillĂ©e par le virus ou encore par piqĂ»re d’insecte. La transmission peut se faire par l’intermĂ©diaire de plaies ou des muqueuses. La tumeur disparait gĂ©nĂ©ralement spontanĂ©ment en quelques mois. Aucune intervention mĂ©dicale n’est donc nĂ©cessaire sauf en cas d’ulcĂšre ou lorsque le papillome est de grande taille. Les tumeurs malignes de la bouche chez le chat Le carcinome Ă©pidermoĂŻde ou Ă©pithĂ©lioma spinocellulaire Le carcinome Ă©pidermoĂŻde est la tumeur maligne de la bouche la plus frĂ©quente chez le chat 60 Ă  75% des tumeurs cancĂ©reuses. Le carcinome Ă©pidermoĂŻde est une tumeur du tissu Ă©pithĂ©lial concernant principalement la gencive, la muqueuse buccale et la langue. Contrairement au chien, l’atteinte des amygdales est rare chez le chat. Le carcinome Ă©pidermoĂŻde reprĂ©sente Ă©galement 15% des tumeurs de la peau chez le chat en se localisant sur les zones de faible pigmentation cutanĂ©e au niveau du cou et de la tĂȘte, en particulier sur les oreilles, la truffe et les paupiĂšres. Photo d’un carcinome Ă©pidermoĂŻde des oreilles et de la truffe chez un chat Photo d’un carcinome Ă©pidermoĂŻde de la truffe chez un chat Photo d’un carcinome Ă©pidermoĂŻde de la truffe chez un chat La tumeur concerne surtout les chats Ă  partir de 11 ans d’ñge mais peut Ă©galement toucher des chats plus jeunes. Le dĂ©veloppement de la tumeur au niveau de la langue est en majeur partie due aux nombreuses toilettes effectuĂ©es par le chat. Lorsque ce dernier se lĂšche le pelage, sa langue rentre en contact avec des substances appelĂ©es cancĂ©rigĂšnes ou carcinogĂšnes, ce qui le prĂ©dispose Ă  dĂ©velopper un cancer. Le carcinome Ă©pidermoĂŻde est trĂšs agressif localement, souvent responsable de lyse osseuse destruction de l’os au niveau du crĂąne. Des mĂ©tastases sont visibles dans 45% des cas au moment du diagnostic, essentiellement au niveau des ganglions lymphatiques rĂ©gionaux. Photo d’un carcinome Ă©pidermoĂŻde chez un chat ayant la truffe et une partie de la mĂąchoire dĂ©labrĂ©es Le fibrosarcome Le fibrosarcome est la deuxiĂšme tumeur maligne de la bouche chez le chat par ordre de frĂ©quence. C’est une tumeur maligne du tissu conjonctif touchant principalement le tissu gingival cĂŽtĂ©s et sommet des gencives et le palais. Le fibrosarcome reprĂ©sente 13 Ă  17% des tumeurs malignes de la bouche et concerne les chats de tout Ăąge de 1 Ă  21 ans bien qu’il soit plus frĂ©quent Ă  partir de 10 ans. La tumeur est souvent difficile Ă  diffĂ©rencier d’un carcinome Ă©pidermoĂŻde. Elle mĂ©tastase rarement mais est agressive localement et Ă  tendance Ă  rĂ©cidiver. Le mĂ©lanome Le mĂ©lanome est une tumeur maligne des mĂ©lanocytes ou des cellules pigmentaires touchant essentiellement la gencive, le palais et la mandibule. L’ñge moyen des chats atteints par la tumeur est de 12 ans, avec un intervalle compris entre 8 et 16 ans. Les mĂ©tastases sont prĂ©coces et atteignent souvent les nƓuds lymphatiques et les poumons. Le mĂ©lanome est rare chez le chat 0,8% des tumeurs malignes de la bouche, contrairement au chien premiĂšre tumeur buccale maligne. Photo d’une tumeur maligne sur la partie postĂ©rieure de la langue, envahissant la gorge d’un chat SymptĂŽmes de la tumeur de la bouche chez le chat Les tumeurs malignes de la bouche sont souvent dĂ©celĂ©es tardivement par le maĂźtre car celui-ci n’examine pas tous les jours la bouche de son chat. Les symptĂŽmes sont identiques pour toutes les tumeurs malignes ‱ La prĂ©sence d’une masse anormale dans la bouche du chat. ‱ Une hypersalivation. ‱ Une mauvaise haleine appelĂ©e halitose. ‱ Des saignements buccaux. ‱ Des difficultĂ©s de mastication. ‱ Le chat refuse de manger. ‱ De l’anorexie. Diagnostic de la tumeur buccale chez le chat Au vu des signes cliniques, le vĂ©tĂ©rinaire confirme son diagnostic en demandant des examens complĂ©mentaires ‱ Dans un premier temps, une prise de sang et une analyse d’urine sont nĂ©cessaires afin de confirmer le bon Ă©tat gĂ©nĂ©ral du chat. ‱ Une biopsie est ensuite pratiquĂ©e il s’agit de prĂ©lever sous anesthĂ©sie gĂ©nĂ©rale un fragment de la tumeur. Le prĂ©lĂšvement rĂ©cupĂ©rĂ© est ensuite analysĂ© et examinĂ© au microscope dans un laboratoire d’histo-pathologie afin de dĂ©terminer si la tumeur est cancĂ©reuse ou non. En cas de tumeur maligne, l’analyse histologique permet de prĂ©ciser son type mĂ©lanome, Ă©pithĂ©lioma, fibrosarcome
, son grade dĂ©veloppement plus ou moins rapide de la tumeur et son stade avancĂ©e du cancer dans l’organisme et formation de mĂ©tastases. Cette biopsie est d’autant plus nĂ©cessaire que, lorsque la tumeur est dĂ©celĂ©e prĂ©cocement, cette derniĂšre peut ĂȘtre confondue avec une affection dentaire. ‱ Des radiographies du thorax et du crĂąne sont effectuĂ©es en fonction du type de tumeur afin de dĂ©celer la prĂ©sence de mĂ©tastases et de dĂ©terminer l’agressivitĂ© de la tumeur. ‱ En cas d’atteinte locale de nƓuds ou ganglions lymphatiques, une cytoponction a Ă©galement son utilitĂ©. Cette derniĂšre consiste Ă  prĂ©lever des cellules tumorales au moyen d’une aiguille dans la masse cutanĂ©e. Traitement de la tumeur buccale chez le chat Suite au diagnostic qui aura permis de dĂ©terminer prĂ©cisĂ©ment la nature de la tumeur, sa localisation, son grade et son stade, le vĂ©tĂ©rinaire vous exposera les diffĂ©rentes possibilitĂ©s de traitement Vous pourrez discuter avec lui afin d’y voir plus clair concernant le pronostic de la tumeur, les chances de guĂ©rison complĂšte ou de survie, la durĂ©e de rĂ©mission, les traitements possibles, leur coĂ»t, leurs contraintes et leurs effets secondaires
 La rĂ©mission du chat Elle dĂ©signe l’absence de signes cliniques de la tumeur aprĂšs un traitement. Elle dĂ©pend essentiellement de la rĂ©ponse tumorale un chat dont la tumeur rĂ©pond peu ou pas du tout au traitement ne prĂ©sentera qu’une rĂ©mission partielle et aura une espĂ©rance de vie courte. A l’inverse, un chat dont la tumeur rĂ©pond bien au traitement aura des chances de prĂ©senter une rĂ©mission complĂšte et aura une espĂ©rance de vie plus longue. La guĂ©rison du chat Elle n’est envisageable que si la tumeur a Ă©tĂ© dĂ©celĂ©e prĂ©cocement, qu’elle ne s’est pas propagĂ©e Ă  d’autres organes et qu’elle rĂ©pond bien au traitement. De plus, on considĂšre qu’une guĂ©rison ne devient rĂ©elle qu’aprĂšs 2 ans de rĂ©mission. Il n’existe malheureusement aucun traitement efficace lorsque la tumeur a Ă©tĂ© dĂ©couverte tardivement et l’euthanasie du chat est souvent la seule issue. La chirurgie Le retrait chirurgical est plus facile lorsque la tumeur est petite et opĂ©rĂ©e prĂ©cocement. Dans tous les cas, l’ablation de la tumeur doit s’opĂ©rer sur une large surface, concernant la lĂ©sion elle-mĂȘme et le tissu environnant afin d’éviter une rĂ©cidive. Dans certains cas, en fonction de la localisation de la tumeur, il est malheureusement parfois nĂ©cessaire de retirer une partie la totalitĂ© du maxillaire mĂąchoire supĂ©rieure ou/et de la mandibule mĂąchoire infĂ©rieure ou/et de faire une ablation partielle ou complĂšte de la langue
 La radiothĂ©rapie et la chimiothĂ©rapie peuvent ĂȘtre utilisĂ©es en complĂ©ment de la chirurgie. La radiothĂ©rapie La radiothĂ©rapie consiste Ă  dĂ©truire les cellules cancĂ©reuses en envoyant des rayons, bloquant ainsi leur capacitĂ© Ă  se multiplier. L’irradiation dĂ©truit les cellules tumorales tout en Ă©pargnant les tissus qui l’entourent. La chimiothĂ©rapie La chimiothĂ©rapie a son utilitĂ© en complĂ©ment de la chirurgie lorsque des mĂ©tastases ont Ă©tĂ© dĂ©celĂ©es dans d’autres parties de l’organisme. La chimiothĂ©rapie dĂ©signe l’administration de mĂ©dicaments qui agissent sur les cellules cancĂ©reuses. Le traitement a pour but de dĂ©truire les cellules ou de stopper la multiplication. Pronostic de la tumeur buccale chez le chat Le pronostic est gĂ©nĂ©ralement sombre et variable selon les cas type de tumeur, localisation et degrĂ© de gravitĂ© son agressivitĂ©, son grade et le stade de son avancement. De plus l’espĂ©rance de vie est meilleure lorsque la tumeur est de petite taille et traitĂ©e prĂ©cocement. Dans tous les cas les rĂ©cidives son frĂ©quentes, mĂȘme avec une chirurgie agressive retrait total ou partiel de la langue, de la mandibule, du maxillaire
 complĂ©tĂ©e d’une radiothĂ©rapie et/ou d’une chimiothĂ©rapie. Les traitements sont essentiellement palliatifs et visent le plus souvent Ă  amĂ©liorer la fin de vie du chat malade, de quelques semaines Ă  quelques mois. Malheureusement, l’euthanasie du chat est souvent la seule issue. Celle-ci est gĂ©nĂ©ralement pratiquĂ©e sous anesthĂ©sie pour le confort de tous votre chat en prioritĂ© mais Ă©galement vous-mĂȘme si vous souhaitez assister Ă  l’acte, ainsi que celui de l’équipe soignante. La survie moyenne du chat aprĂšs le diagnostic d’un carcinome Ă©pidermoĂŻde est d’environ 3 Ă  6 mois en moyenne. Alimentation du chat atteint d’une tumeur de la bouche La ration mĂ©nagĂšre, l’alimentation qui rĂ©pond le mieux aux besoins du chat cancĂ©reux L’alimentation joue un rĂŽle trĂšs important dans la rĂ©cupĂ©ration de votre chat. Et il est trĂšs probable que votre petit compagnon perde l’appĂ©tit et qu’il boude sa gamelle lorsqu’il sera sous traitement mĂ©dical chirurgie, radiothĂ©rapie, chimiothĂ©rapie. Environ deux tiers des chats perdent du poids lorsqu’ils sont atteints d’un cancer et prĂ©sentent une fonte musculaire importante. Or plus le chat est affaibli, moins il aura de force pour combattre la tumeur de la bouche. DiffĂ©rentes raisons peuvent expliquer une perte d’appĂ©tit chez un chat atteint d’une tumeur de la bouche ‱ Une baisse d’appĂ©tit peut ĂȘtre due au traitement qui est trĂšs lourd. ‱ La tumeur situĂ©e proche de la cavitĂ© buccale peut empĂȘcher le chat de manger correctement. ‱ Des symptĂŽmes inhabituels provoquĂ©s par la tumeur appelĂ©s syndromes paranĂ©oplasiques peuvent Ă©galement ĂȘtre Ă  l’origine d’une baisse, voire d’un arrĂȘt total de la prise alimentaire chez le chat. ‱ Lorsque le chat est hospitalisĂ©, le stress peut Ă©galement avoir un impact sur son appĂ©tit. Il est alors trĂšs important de bien surveiller la prise alimentaire et d’inciter votre chat Ă  manger en lui proposant une alimentation attirante et appĂ©tissante, d’autant plus que cette derniĂšre permettra Ă  votre chat de mieux supporter les traitements. NĂ©cessitĂ© d’instaurer un nouveau rĂ©gime alimentaire pour le chat atteint d’une tumeur de la bouche Une alimentation riche en nutriments essentiels, saine et Ă©quilibrĂ©e, avec une haute teneur en protĂ©ines et en bonnes matiĂšres grasses permettra Ă  votre chat de garder un poids optimal, de conserver sa masse musculaire, d’amĂ©liorer sa qualitĂ© de vie, de combler ses besoins nutritionnels et enfin d’augmenter son espĂ©rance de vie. Un nouveau rĂ©gime alimentaire devra ainsi ĂȘtre dĂ©terminĂ© et prendra en compte diffĂ©rents paramĂštres comme le poids actuel de votre chat, sa prise alimentaire, des troubles digestifs Ă©ventuels, son activitĂ©, le type de tumeur l’affectant une tumeur de la bouche dans le cas prĂ©sent
 Pour cela une ration alimentaire spĂ©cifique devra ĂȘtre distribuĂ©e Ă  votre chat. Les produits devant ĂȘtre de trĂšs bonne qualitĂ©, l’idĂ©al est de prĂ©parer soit-mĂȘme les repas de son chat. Pour cela, vous pouvez faire appel Ă  un vĂ©tĂ©rinaire nutritionniste qui vous aidera Ă  Ă©laborer une ration mĂ©nagĂšre rĂ©pondant parfaitement aux besoins de votre chat. Mais comme il peut ĂȘtre difficile et contraignant de prĂ©parer soi-mĂȘme les repas d’un chat atteint d’une tumeur de la bouche, nous vous conseillons de vous tourner vers le site Elmut qui propose d’élaborer des repas pour les chats cancĂ©reux. Ce sont des rations sur-mesures, appĂ©tentes, fraiches, de qualitĂ© Ă©gale Ă  l’alimentation humaine et Ă©laborĂ©es par des vĂ©tĂ©rinaires nutritionnistes. De plus, elle sont livrĂ©es Ă  domicile. Aliments recommandĂ©s pour le chat avec une tumeur de la bouche Les aliments diĂ©tĂ©tiques recommandĂ©s ci-dessous sont adaptĂ©s aux besoins du chat atteint d’un cancer ou en pĂ©riode de traitement par radiothĂ©rapie ou chimiothĂ©rapie. Il s’agit d’aliments thĂ©rapeutiques. Un aliment thĂ©rapeutique fait partie intĂ©grante du traitement de votre chat. Celui-ci est prescrit par votre vĂ©tĂ©rinaire qui aura prĂ©alablement diagnostiquĂ© une tumeur cancĂ©reuse comme une tumeur de la bouche. En fonction du stade du cancer que votre vĂ©tĂ©rinaire aura Ă©tabli grĂące aux examens complĂ©mentaires rĂ©alisĂ©s, l’alimentation thĂ©rapeutique peut avoir un impact direct sur le mieux-ĂȘtre de votre chat. C’est pourquoi il est important de suivre rigoureusement les consignes de votre vĂ©tĂ©rinaire. Comme complĂ©ment au traitement d’une tumeur de la bouche, nous vous recommandons de nourrir votre chat avec l’un des aliments diĂ©tĂ©tiques suivants Recovery Feline – Royal Canin Veterinary Aliments thĂ©rapeutiques assurant le soutien de la fonction immunitaire indiquĂ©s chez le chat cancĂ©reux. Taux Ă©levĂ©s en acides gras OmĂ©ga-3 et OmĂ©ga-6. DensitĂ© Ă©nergĂ©tique Ă©levĂ©e, teneurs importantes en nutriments essentiels, haute digestibilitĂ© et excellente appĂ©tence. Attention aliment thĂ©rapeutique comportant diverses contre-indications et ne devant ĂȘtre administrĂ© Ă  votre chat qu’aprĂšs prescription par votre vĂ©tĂ©rinaire Recovery Liquid Feline – Royal Canin Veterinary Aliments thĂ©rapeutiques assurant le soutien de la fonction immunitaire indiquĂ©s chez le chat cancĂ©reux. Haute teneur en protĂ©ine permettant le maintien de la masse musculaire du chat. Haute densitĂ© Ă©nergĂ©tique permettant de couvrir les besoins du chat avec juste un petit volume de liquide. Contient une association bĂ©nĂ©fique d’antioxydants qui agissent en synergie vitamine E, vitamine C, taurine et lutĂ©ine. Cette association permet de neutraliser les radicaux libres qui sont la cause de la dĂ©gradation celleulaire. PrĂ©sentation liquide avec une viscositĂ© Ă©tudiĂ©e permettant un passage facilitĂ© via des seringues et des sondes de diffĂ©rents calibres. Attention aliment thĂ©rapeutique comportant diverses contre-indications et ne devant ĂȘtre administrĂ© Ă  votre chat qu’aprĂšs prescription par votre vĂ©tĂ©rinaire Vous souhaitez nourrir votre chat avec une ration mĂ©nagĂšre ? Elmut – Repas frais livrĂ©s Ă  domicile Code promo -40% dans notre article sur Elmut Repas sur mesure pour le chat cuisinĂ©s avec des ingrĂ©dients 100% frais et naturels dont plus de 50% de viande. Portions livrĂ©es gratuitement Ă  domicile chaque mois 👉 Catedog est un site complĂštement indĂ©pendant, les recommandations d’achats de produits y sont dĂ©livrĂ©es en toute objectivitĂ© pour le bien-ĂȘtre de votre chat. Boutique d’accessoires pour le chat Sur nous vous proposons des accessoires stylĂ©s soigneusement sĂ©lectionnĂ©s par un vĂ©tĂ©rinaire comportementaliste pour le bien-ĂȘtre de votre chat ou de votre chien. Des accessoires stylĂ©s pour votre chat Sujets en lien avec la tumeur de la bouche chez le chat Tumeurs, cancers et mĂ©tastases chez le chat Tumeur de la peau chez le chat ProtĂ©gez la santĂ© de votre chat Pour protĂ©ger votre chat dans n’importe quelle situation, Catedog vous conseille d’opter pour une assurance santĂ©. Catedog vous recommande SantĂ©Vet, numĂ©ro 1 de l’assurance santĂ© animale Vous vous posez une question sur les tumeurs de la bouche chez le chat ? N’hĂ©sitez pas Ă  vous tourner vers votre vĂ©tĂ©rinaire, le professionnel de la santĂ© de votre chat đŸ± Docteur Laurence DilliĂšre Lesseur, VĂ©tĂ©rinaire Comportementaliste DiplĂŽmĂ©e de l’École Nationale VĂ©tĂ©rinaire d’Alfort, titulaire du DiplĂŽme Inter-Ecoles de VĂ©tĂ©rinaire Comportementaliste et cofondatrice du site 👍 Pensez Ă  informer votre entourage en partageant cet article facile Ă  comprendre grĂące aux photos et illustrations 👍 Donnez votre avis sur la tumeur de la bouche chez le chat
\n mon chien pleure avec son os dans la gueule

Ouiça dépend des chiens pour la cage. Mon 1er l'a accepté direct, il était dans la chambre avec nous (pour pouvoir le sortir quand il se réveillait), il dort toujours dans sa cage dans la chambre, mais je ne la ferme plus depuis longtemps. Mon 2e chien n'a pas voulu y aller, donc j'ai pas insisté, elle a un panier normal dans la chambre.

Il se dĂ©gage de la gueule de votre animal une odeur fĂ©tide ? Plusieurs causes peuvent en ĂȘtre Ă  l’origine. DĂ©couvrez lesquelles et surtout, comment y remĂ©dier
 La mauvaise haleine du chien, un flĂ©au qu’on appelle l’halitose Votre chien sent mauvaise de la gueule » au point que vous reteniez votre respiration Ă  chaque fois qu’il s’approche de vous et que le simple fait de lui faire un cĂąlin relĂšve de l’épreuve ? Votre chien souffre alors de ce qu’on appelle l’halitose qui est le terme mĂ©dical consacrĂ© pour dĂ©signer la mauvaise haleine. Le plus souvent, il ne faut pas chercher l’origine d’une halitose bien loin car la plupart du temps, elle trouve sa source dans la sphĂšre bucco-dentaire de l’animal on parle alors d’halitose intra-buccale. Mais il arrive que l’origine d’une mauvaise haleine soit Ă  rechercher ailleurs que dans sa gueule c’est l’halitose extra-buccale. Les causes de la mauvaise haleine du chien La mauvaise haleine du chien peut avoir diverses origines, telles que L’ingestion d’aliments malodorants Imaginez que vous mangiez un fromage particuliĂšrement malodorant ou un aliment contenant de l’ail. La consĂ©quence se ferait vite sentir dans votre bouche vous souffririez en effet d’une mauvaise haleine passagĂšre qui durerait jusqu’à ce que vous vous brossiez les dents et que vous ayez entiĂšrement digĂ©rĂ© votre repas. Pour le chien, c’est exactement le mĂȘme phĂ©nomĂšne qui se produit l’ingestion d’aliments qui sentent mauvais peut aussi ĂȘtre Ă  l’origine d’une mauvaise haleine. Ainsi, une pĂątĂ©e pour chien qui, en plus, colle aux dents et favorise la formation de tartre, un os un peu faisandĂ©, ou des restes de nourritures volĂ©s dans une poubelle peuvent tout simplement ĂȘtre la cause d’une mauvaise haleine chez votre chien. Parfois mĂȘme, certains chiens peuvent manger des aliments
qui n’en sont pas vraiment. Aussi rĂ©pugnant que cela puisse paraĂźtre, certains chiens mangent 
des excrĂ©ments. On appelle ce comportement la coprophagie. Une maladie, une mauvaise alimentation ou un trouble du comportement peuvent en ĂȘtre Ă  l’origine. Pour y remĂ©dier, consultez l’éventail des solutions qui s’offrent Ă  vous dans notre article consacrĂ© Ă  la coprophagie du chien. La mauvaise haleine du chien peut aussi s’expliquer par le fait qu’il lĂšche sa zone anale lorsque ses glandes anales sont engorgĂ©es. Si tel est le cas, il s’en Ă©chappe une sĂ©crĂ©tion nausĂ©abonde qui, non content de parfumer » son arriĂšre-train lui donnera par la mĂȘme occasion une haleine Ă  rĂ©veiller les morts ». Pour solutionner le problĂšme, il suffira bien souvent de purger les glandes anales de votre chien comme expliquĂ© dans notre article sur le sujet. Un dĂ©veloppement bactĂ©rien en cause La cavitĂ© buccale de nos chiens est peuplĂ©e de nombreuses bactĂ©ries anaĂ©robies qui dĂ©composent les protĂ©ines alimentaires en libĂ©rant des gaz, qu’on appelle des composĂ©s soufrĂ©s volatils. Ce sont ces composĂ©s, trĂšs malodorants, qui sont le plus souvent Ă  l’origine de la mauvaise haleine du chien. Toutes les lĂ©sions dentaires tarte, pĂ©riodontite, gingivite
 ou les lĂ©sions de la cavitĂ© buccale tumeur, ulcĂšres, stomatite
 qui sont responsables de la rĂ©tention d’aliments dans la gueule du chien contribuent Ă  renforcer le dĂ©veloppement de ces bactĂ©ries et la mauvaise haleine qui lui est associĂ©e. Les races de chiens avec une gueule de petite taille et des dents particuliĂšrement serrĂ©es dĂ©veloppent aussi plus volontiers des problĂšmes de mauvaise haleine car les rĂ©sidus alimentaires restent davantage coincĂ©s entre leurs dents et sont difficilement dĂ©logeables par la fonction auto-nettoyante de la salive. De mĂȘme, des affections qui empĂȘchent le chien de bien avaler ses aliments dysphagie ou qui provoquent une rĂ©tention des aliments dans l’Ɠsophage comme le mĂ©gaoesophage sont Ă©galement Ă  l’origine d’une haleine fĂ©tide. D’autres bactĂ©ries peuvent aussi se dĂ©velopper dans le cadre d’une infection de la sphĂšre buccale ou oro-pharyngĂ©e. Une maladie mĂ©tabolique Ă  l’origine d’une mauvaise haleine Parfois, l’origine de la mauvaise haleine n’est pas Ă  rechercher dans la gueule mais ailleurs
 En effet, une mauvaise haleine chez le chien peut trouver sa source dans les complications d’un diabĂšte sucrĂ©. En cas d’acido-cĂ©tose mĂ©tabolique, l’organisme du chien diabĂ©tique produit des corps cĂ©toniques qui donnent une odeur d’acĂ©tone particuliĂšrement dĂ©sagrĂ©able Ă  son haleine. Un taux trop Ă©levĂ© d’urĂ©e dans le sang du chien peut Ă©galement provoquer l’apparition d’une mauvaise haleine Ă  l’odeur d’ammoniac. Lutter contre la mauvaise haleine du chien que faire ? Si votre chien a mauvaise haleine, commencez par consulter votre vĂ©tĂ©rinaire afin qu’il vĂ©rifie que ce problĂšme n’est pas liĂ© Ă  une quelconque maladie. Dans le cas contraire, le plus efficace pour lutter contre la mauvaise haleine du chien est de lutter contre la prolifĂ©ration bactĂ©rienne dans sa gueule. Et cela passe forcĂ©ment par un brossage des dents de votre chien en bonne et due forme. Pour ce faire, munissez-vous d’une brosse Ă  dent pour chien ou d’un doigtier souple et de dentifrice pour chien ou de propolis en poudre, pour une version 100% naturelle. Le dentifrice pour chien a la particularitĂ© de pouvoir ĂȘtre avalĂ© sans danger par le chien qui, vous vous en doutez, sera bien incapable de se rincer la gueule ou de recracher son dentifrice ! Quant Ă  la frĂ©quence de brossage, le plus souvent sera le mieux. IdĂ©alement, il doit avoir lieu tous les jours mais un brossage 3 Ă  4 fois par semaine peut aussi s’avĂ©rer suffisant. Pour parfaire l’hygiĂšne bucco-dentaire de votre toutou, vous pouvez lui rincer la gueule Ă  l’aide d’hydrolats de laurier noble ou de sauge, aux propriĂ©tĂ©s anti-bactĂ©riennes, afin de faire diminuer la prĂ©sence des bactĂ©ries qui se trouvent aussi sur sa langue et dans les muqueuses de sa gueule. Et si un liserĂ© brun-jaunĂątre apparaĂźt Ă  la base des dents de votre chien, c’est le signe de la formation de tartre et une visite chez le vĂ©tĂ©rinaire sera nĂ©cessaire. Il rĂ©alisera un dĂ©tartrage, utile pour prĂ©venir l’apparition de gingivite et de parodontite, non seulement responsables de la mauvaise haleine mais aussi, en l’absence de traitement, d’inconfort, de douleur et du dĂ©chaussement suivi de la perte des dents de votre animal.

1 Stress. La principale raison pour laquelle les chiens gémissent, c'est à cause du stress. Il est en train de vous dire qu'il est trop stressé et que vous devriez changer votre lieu ou votre méthode d'entraßnement.Jun 4, 2020. Pourquoi mon chien hurle quand je pars ? Si votre chien pleure ou hurle uniquement quand vous partez c'est qu'il exprime son anxiété.

Le chien traditionnellement prĂ©sentĂ© comme le meilleur ami de l'homme jouit d'un statut particulier en littĂ©rature en raison de la place qu'il occupe aussi dans la sociĂ©tĂ©. Que reprĂ©sente-t-il au fond ? Est-il la simple incarnation de la fidĂ©litĂ© ? de la soumission Ă  l'homme ? de l'endurance ? Si l'on se fie aux convictions des auteurs, la race canine reflĂšte souvent des vertus que l'homme est incapable d'incarner pleinement IL POSSÈDE LA BEAUTÉ SANS LA VANITÉ, LA FORCE SANS L’INSOLENCE, LE COURAGE SANS LA FÉROCITÉ ET TOUTES LES VERTUS DE L’HOMME SANS SES VICES. » Lord BYRON Il apparaĂźt souvent comme le moyen de questionner le comportement humain, de s'interroger sur la sociĂ©tĂ©. Lisons les fables qui le mettent en scĂšne, les rĂ©cits autobiographiques ou de fiction qui lui accordent une attention particuliĂšre, Ă  l'instar de Dialogue de bĂȘtes de Colette. TantĂŽt on le voit aux cĂŽtĂ©s de son maĂźtre, tantĂŽt on observe son Ă©volution au contact d'autres animaux, comme le chat, le loup... Sa dimension allĂ©gorique apparaĂźt Ă©vidente et offre plusieurs interprĂ©tations. Lisons quelques textes qui lui sont dĂ©diĂ©s. FABLES D’ESOPE LE LOUP ET LE CHIEN Un loup voyant un trĂšs gros chien attachĂ© par un collier lui demanda Qui t’a liĂ© et nourri de la sorte ? » - Un chasseur, rĂ©pondit le chien. - Ah ! Dieu garde de cela le loup qui m’est cher ! Autant la faim qu’un collier pesant ! » Cette fable montre que dans le malheur on n’a mĂȘme pas les plaisirs du ventre. DE DEUX CHIENS Un Chien Ă©tait tellement accoutumĂ© Ă  mordre tous ceux qu'il rencontrait, que son MaĂźtre crut ĂȘtre obligĂ© de lui attacher au col une sonnette, afin que tout le monde s'en donnĂąt de garde. Le Chien, tout fier de ce nouvel ornement, s'imagina que c'Ă©tait une rĂ©compense de son courage et de sa vertu, et se mit Ă  regarder tous les autres Chiens avec mĂ©pris. Il y en avait un parmi eux, que son Ăąge et ses services rendaient respectable. " Mon ami, lui dit-il, tu ne prends pas garde que cette sonnette est plutĂŽt une marque de la mĂ©chancetĂ© de tes mƓurs, que la rĂ©compense de ta vertu. " Du Chien qui ne vint pas en aide Ă  l'Âne contre le Loup parce que l'Âne ne lui avait pas donnĂ© de pain Un Dogue assez fort pour vaincre non seulement des Loups mais encore des Ours avait fait une longue route avec un Âne qui portait un sac plein de pain. Chemin faisant, l'appĂ©tit vint. L'Âne, trouvant un prĂ©, remplit abondamment son ventre d'herbes verdoyantes. Le Chien de son cĂŽtĂ© priait l'Âne de lui donner un peu de pain pour ne pas mourir de faim. Mais l'autre, bien loin de lui donner du pain, le tournait en dĂ©rision et lui conseillait de brouter l'herbe avec lui. LĂ -dessus, l'Âne voyant un Loup approcher, demanda au Chien de venir Ă  son aide. Il rĂ©pondit " Tu m'as conseillĂ© de paĂźtre pour apaiser ma faim, moi Ă  mon tour je te conseille de te dĂ©fendre contre le Loup avec les fers de tes sabots. " En disant ces mots, il partit, abandonnant en plein combat son ingrat compagnon condamnĂ© Ă  servir bientĂŽt de pĂąture Ă  son ravisseur. Cette fable montre que celui qui ne fournit pas son aide Ă  ceux qui la rĂ©clament est d'habitude abandonnĂ© Ă  son tour en cas de nĂ©cessitĂ©. Du PĂšre de famille reprochant Ă  son Chien d'avoir laissĂ© prendre ses Poules Un PĂšre de famille ayant oubliĂ© de fermer l'abri dans lequel ses Poules passaient la nuit, au lever du jour trouva que le Renard les avait toutes tuĂ©es et emportĂ©es. IndignĂ© contre son Chien comme s'il avait mal gardĂ© son bien, il l'accablait de coups. Le Chien lui dit " Si toi, Ă  qui tes Poules donnaient des Ɠufs et des poussins, tu as Ă©tĂ© nĂ©gligent Ă  fermer ta porte, quoi d'Ă©tonnant Ă  ce que moi, qui n'en tire aucun profit, enseveli dans un profond sommeil, je n'aie pas entendu venir le Renard ". Cette fable veut dire qu'il ne faut attendre des Serviteurs de la maison aucune diligence, si le MaĂźtre lui-mĂȘme est nĂ©gligent. DE L'ANE ET DU PETIT CHIEN Un homme qui avait un chien de Malte et un Ăąne jouait constamment avec le chien. Allait-il dĂźner dehors, il lui rapportait quelque friandise, et, quand le chien s’approchait la queue frĂ©tillante, il la lui jetait. Jaloux, l’ñne accourut vers le maĂźtre, et se mettant Ă  gambader, il l’atteignit d’un coup de pied. Le maĂźtre en colĂšre le fit reconduire Ă  coups de bĂąton et attacher au rĂątelier. Cette fable montre que tous ne sont pas faits pour les mĂȘmes choses. trad. E. Chambry LE CHIEN ENDORMI ET LE LOUP Un chien dormait devant une ferme. Un loup fondit sur lui, et il allait faire de lui son repas, quand le chien le pria de ne pas l’immoler tout de suite À prĂ©sent, dit-il, je suis mince et maigre ; mais attends quelque temps mes maĂźtres vont cĂ©lĂ©brer des noces ; moi aussi j’y prendrai de bonnes lippĂ©es, j’engraisserai et je serai pour toi un manger plus agrĂ©able. » Le loup le crut et s’en alla. À quelque temps de lĂ  il revint, et trouva le chien endormi dans une piĂšce haute de la maison ; il s’arrĂȘta en bas et l’appela, lui rappelant leurs conventions. Alors le chien Ô loup, dit-il, si Ă  partir d’aujourd’hui tu me vois dormir devant la ferme, n’attends plus de noces » Cette fable montre que les hommes sensĂ©s, quand ils se sont tirĂ©s d’un danger, s’en gardent toute leur vie. LES CHIENS RÉCONCILIÉS AVEC LES LOUPS Les loups dirent aux chiens Pourquoi, Ă©tant de tout point pareils Ă  nous, ne vous entendez-vous pas avec nous, comme des frĂšres ? Car nous ne diffĂ©rons en rien, sauf de pensĂ©e. Nous, nous vivons dans la libertĂ© ; vous, soumis et asservis aux hommes, vous endurez d’eux les coups, vous portez des colliers et vous gardez les troupeaux ; et quand vos maĂźtres mangent, ils ne vous jettent que les os. Mais croyez-nous ; livrez-nous tous les troupeaux et nous les mettrons en commun pour nous en rassasier. » Les chiens prĂȘtĂšrent l’oreille Ă  ces propositions ; et les loups, pĂ©nĂ©trant Ă  l’intĂ©rieur de l’étable, Ă©gorgĂšrent d’abord les chiens. Tel est le salaire que reçoivent ceux qui trahissent leur patrie. LE CHIEN QUI POURSUIT UN LION ET LE RENARD Un chien de chasse, ayant aperçu un lion, s’était mis Ă  sa poursuite. Mais le lion se retourna et se mit Ă  rugir. Alors le chien eut peur et rebroussa chemin. Un renard le vit et lui dit Pauvre sire, tu poursuivais le lion, et tu n’as mĂȘme pas pu supporter son rugissement. » On pourrait conter cette fable Ă  propos des prĂ©somptueux qui se mĂȘlent de dĂ©nigrer des gens plus puissants qu’eux, et qui se rejettent brusquement en arriĂšre, quand ceux-ci leur font tĂȘte. LES CHIENS AFFAMÉS Des chiens affamĂ©s virent des peaux qui trempaient dans une riviĂšre. Ne pouvant les atteindre, ils convinrent entre eux de boire toute l’eau, pour arriver ensuite aux peaux. Mais il advint qu’à force de boire ils crevĂšrent avant d’atteindre les peaux. Ainsi certains hommes se soumettent, dans l’espĂ©rance d’un profit, Ă  des travaux dangereux, et se perdent avant d’atteindre l’objet de leurs dĂ©sirs. LE CHIEN DE COMBAT ET LES CHIENS Un chien, nourri dans une maison, Ă©tait dressĂ© Ă  combattre les bĂȘtes fauves. Un jour qu’il en vit beaucoup rangĂ©es en ligne, il brisa le collier de son cou et s’enfuit par les rues. D’autres chiens l’ayant vu, puissant comme un taureau, lui dirent Pourquoi te sauves-tu ? — Je sais bien, rĂ©pondit-il, que je vis dans l’abondance et que j’ai toutes les satisfactions de l’estomac, mais je suis toujours prĂšs de la mort, en combattant les ours et les lions. » Alors les chiens se dirent entre eux Nous avons une belle vie, quoique pauvre, nous qui ne combattons ni les lions, ni les ours. » Il ne faut pas, pour la bonne chĂšre et la vaine gloire, attirer sur soi le danger, mais l’éviter au contraire. LE CHIEN INVITÉ ou L’HOMME ET LE CHIEN Un homme prĂ©parait un dĂźner pour traiter un de ses amis et familiers. Son chien invita un autre chien. Ami, lui dit-il, viens cĂ©ans dĂźner avec moi. » L’invitĂ© arriva plein de joie, et s’arrĂȘta Ă  regarder le grand dĂźner, murmurant dans son cƓur Oh ! quelle aubaine inattendue pour moi ! Je vais bĂąfrer et m’en donner tout mon soĂ»l, de maniĂšre Ă  n’avoir pas faim de tout demain. » Tandis qu’il parlait ainsi Ă  part lui, tout en remuant la queue, comme un ami qui a confiance en son ami, le cuisinier le voyant tourner la queue de-ci, de-lĂ , le prit par les pattes et le lança soudain par la fenĂȘtre. Et le chien s’en retourna en poussant de grands cris. Il trouva sur sa route d’autres chiens ; l’un d’eux lui demanda Comment as-tu dĂźnĂ©, l’ami ? » Il lui rĂ©pondit À force de boire je me suis enivrĂ© outre mesure, et je ne sais mĂȘme pas par oĂč je suis sorti. » Cette fable montre qu’il ne faut pas se fier Ă  ceux qui font les gĂ©nĂ©reux avec le bien d’autrui. LE CHIEN ENDORMI ET LE LOUP Un chien dormait devant une ferme. Un loup fondit sur lui, et il allait faire de lui son repas, quand le chien le pria de ne pas l’immoler tout de suite À prĂ©sent, dit-il, je suis mince et maigre ; mais attends quelque temps mes maĂźtres vont cĂ©lĂ©brer des noces ; moi aussi j’y prendrai de bonnes lippĂ©es, j’engraisserai et je serai pour toi un manger plus agrĂ©able. » Le loup le crut et s’en alla. À quelque temps de lĂ  il revint, et trouva le chien endormi dans une piĂšce haute de la maison ; il s’arrĂȘta en bas et l’appela, lui rappelant leurs conventions. Alors le chien Ô loup, dit-il, si Ă  partir d’aujourd’hui tu me vois dormir devant la ferme, n’attends plus de noces » Cette fable montre que les hommes sensĂ©s, quand ils se sont tirĂ©s d’un danger, s’en gardent toute leur vie. DU CHIEN ET DE SON IMAGE Un Chien traversant une riviĂšre sur une planche, tenait dans sa gueule un morceau de chair, que la lumiĂšre du Soleil fit paraĂźtre plus gros dans l’eau, comme c’est l’ordinaire. Son aviditĂ© le poussa Ă  vouloir prendre ce qu’il voyait, et il lĂącha ce qu’il portait, pour courir aprĂšs cette ombre. C’est ainsi que sa gourmandise fut trompĂ©e, et il apprit Ă  ses dĂ©pens qu’il vaut mieux conserver ce que l’on possĂšde, que de courir aprĂšs ce qu’on n’a pas. l LA FONTAINE Le Chien lĂąchant sa proie pour l’ombre Chacun se trompe ici-bas On voit courir aprĂšs l’ombre Tant de fous qu’on n’en sait pas La plupart du temps le nombre. Au Chien dont parle Ésope il faut les renvoyer. Ce Chien, voyant sa proie en l’eau reprĂ©sentĂ©e, La quitta pour l’image, et pensa se noyer. La riviĂšre devint tout d’un coup agitĂ©e ; À toute peine il regagna les bords, Et n’eut ni l’ombre ni le corps. LE LOUP ET LE CHIEN Un loup n'avait que les os et la peau, Tant les chiens faisaient bonne garde. Ce loup rencontre un dogue aussi puissant que beau, Gras, poli, qui s'Ă©tait fourvoyĂ© par mĂ©garde. L'attaquer, le mettre en quartiers, Sire loup l'eĂ»t fait volontiers; Mais il fallait livrer bataille, Et le mĂątin Ă©tait de taille A se dĂ©fendre hardiment. Le loup donc, l'aborde humblement, Entre en propos, et lui fait compliment Sur son embonpoint, qu'il admire. Il ne tiendra qu'Ă  vous, beau sire, D'ĂȘtre aussi gras que moi, lui repartit le chien. Quittez les bois, vous ferez bien Vos pareils y sont misĂ©rables, Cancres, hĂšres,et pauvres diables, Dont la condition est de mourir de faim. Car quoi ? rien d'assurĂ©; point de franche lippĂ©e ; Tout Ă  la pointe de l'Ă©pĂ©e. Suivez moi, vous aurez un bien meilleur destin.» Le loup reprit Que me faudra-t-il faire ? - Presque rien, dit le chien donner la chasse aux gens Portants bĂątons et mendiants ; Flatter ceux du logis, Ă  son maĂźtre complaire Moyennant quoi votre salaire Sera force reliefs de toutes les façons Os de poulets, os de pigeons, Sans parler de mainte caresse.» Le loup dĂ©jĂ  se forge une fĂ©licitĂ© Qui le fait pleurer de tendresse Chemin faisant, il vit le cou du chien pelĂ©. "Qu'est-ce lĂ  ? lui dit-il. - Rien. - Quoi ? rien ? -Peu de chose. Mais encor ? - Le collier dont je suis attachĂ© De ce que vous voyez est peut-ĂȘtre la cause. - AttachĂ© ? dit le loup vous ne courez donc pas OĂč vous voulez? - Pas toujours; mais qu'importe ? - Il importe si bien, que de tous vos repas Je ne veux en aucune sorte, Et ne voudrais pas mĂȘme Ă  ce prix un trĂ©sor." Cela dit, maĂźtre loup s'enfuit, et court encor. l FABLES DE FLORIAN 18Ăšme siĂšcle La brebis et le chien La brebis et le chien, de tous les temps amis, Se racontaient un jour leur vie infortunĂ©e. Ah ! disait la brebis, je pleure et je frĂ©mis Quand je songe aux malheurs de notre destinĂ©e. Toi, l'esclave de l'homme, adorant des ingrats, Toujours soumis, tendre et fidĂšle, Tu reçois, pour prix de ton zĂšle, Des coups et souvent le trĂ©pas. Moi, qui tous les ans les habille, Qui leur donne du lait, et qui fume leurs champs, Je vois chaque matin quelqu'un de ma famille AssassinĂ© par ces mĂ©chants. Leurs confrĂšres les loups dĂ©vorent ce qui reste. Victimes de ces inhumains, Travailler pour eux seuls, et mourir par leurs mains, VoilĂ  notre destin funeste ! Il est vrai, dit le chien mais crois-tu plus heureux Les auteurs de notre misĂšre ? Va, ma soeur, il vaut encor mieux Souffrir le mal que de le faire. Le Chien et le Chat Un chien, vendu par son maĂźtre, Brisa sa chaĂźne, et revint Au logis qui le vit naĂźtre. Jugez de ce qu'il devint Lorsque, pour prix de son zĂšle, Il fut, de cette maison, Reconduit par le bĂąton Vers sa demeure nouvelle. Un vieux chat, son compagnon, Voyant sa surprise extrĂȘme, En passant lui dit ce mot - Tu croyais donc, pauvre sot, Que c'est pour nous qu'on nous aime ! L'Ecureuil, le Chien et le Renard Un gentil Ă©cureuil Ă©tait le camarade, Le tendre ami d'un beau danois. Un jour qu'ils voyageaient comme Oreste et Pylade, La nuit les surprit dans un bois. En ce lieu point d'auberge ; ils eurent de la peine À trouver oĂč se bien coucher. Enfin le chien se mit dans le creux d'un vieux chĂȘne, Et l' Ă©cureuil plus haut grimpa pour se nicher. Vers minuit, c'est l'heure des crimes, Longtemps aprĂšs que nos amis En se disant bonsoir se furent endormis, Voici qu'un vieux renard affamĂ© de victimes Arrive au pied de l' arbre, et, levant le museau, Voit l' Ă©cureuil sur un rameau. Il le mange des yeux, humecte de sa langue Ses lĂšvres qui, de sang, brĂ»lent de s'abreuver ; Mais jusqu' Ă  l' Ă©cureuil il ne peut arriver Il faut donc par une harangue L'engager Ă  descendre ; et voici son discours Ami, pardonnez, je vous prie, Si, de votre sommeil, j'ose troubler le cours, Mais le pieux transport dont mon Ăąme est remplie Ne peut se contenir ; je suis votre cousin germain. Votre mĂšre Ă©tait sƓur de feu mon digne pĂšre. Cet honnĂȘte homme, hĂ©las ! Ă  son heure derniĂšre, M'a tant recommandĂ© de chercher son neveu Pour lui donner moitiĂ© du peu Qu' il m'a laissĂ© de bien ! Venez donc, mon cher frĂšre, Venez, par un embrassement, Combler le doux plaisir que mon Ăąme ressent. Si je pouvois monter jusqu'aux lieux oĂč vous ĂȘtes, Oh ! J'y serais dĂ©jĂ , soyez-en bien certain. Les Ă©cureuils ne sont pas bĂȘtes, Et le mien Ă©tait fort malin ; Il reconnaĂźt le patelin, Et rĂ©pond d'un ton doux je meurs d' impatience De vous embrasser, mon cousin ; Je descends mais, pour mieux lier la connaissance, Je veux vous prĂ©senter mon plus fidĂšle ami, Un parent qui prit soin de nourrir mon enfance... Il dort dans ce trou-lĂ  frappez un peu ; je pense Que vous serez charmĂ© de le connaĂźtre aussi. AussitĂŽt maĂźtre renard frappe, Croyant en manger deux. Mais le fidĂšle chien S'Ă©lance de l' arbre, le happe, Et vous l'Ă©trangle bel et bien. Ceci prouve deux points d'abord, qu' il est utile Dans la douce amitiĂ© de placer son bonheur, Puis, qu'avec de l' esprit il est souvent facile, Au piĂšge qu'il nous tend, de surprendre un trompeur. LE CHIEN COUPABLE "Mon frĂšre, sais-tu la nouvelle ? Mouflar, le bon Mouflar, de nos chiens, le modĂšle, Si redoutĂ© des loups, si soumis au berger, Mouflar vient, dit-on, de manger Le petit agneau noir, puis la brebis sa mĂšre, Et puis sur le berger s'est jetĂ© furieux. - Serait-il vrai ? - TrĂšs vrai, mon frĂšre. - À qui donc se fier, grands dieux !" C'est ainsi que parlaient deux moutons dans la plaine. Et la nouvelle Ă©tait certaine. Mouflar, sur le fait mĂȘme, pris, N' attendait plus que le supplice ; Et le fermier voulait qu'une prompte justice EffrayĂąt les chiens du pays. La procĂ©dure en un jour est finie. Mille tĂ©moins pour un, dĂ©posent l'attentat. RĂ©colĂ©s, confrontĂ©s, aucun d'eux ne varie Mouflar est convaincu du triple assassinat. Mouflar recevra donc deux balles dans la tĂȘte Sur le lieu mĂȘme du dĂ©lit. À son supplice qui s'apprĂȘte, Toute la ferme se rendit. Les agneaux de Mouflar demandĂšrent la grĂące. Ele fut refusĂ©e. On leur fit prendre place. Les chiens se rangĂšrent prĂšs d'eux, Tristes, humiliĂ©s, mornes, l'oreille basse, Plaignant, sans l'excuser, leur frĂšre malheureux. Tout le monde attendait dans un profond silence. Mouflar paraĂźt bientĂŽt, conduit par deux pasteurs Il arrive ; et, levant au ciel ses yeux en pleurs, Il harangue ainsi l' assistance "ĂŽ vous, qu'en ce moment je n'ose et je ne puis Nommer comme autrefois, mes frĂšres, mes amis, TĂ©moins de mon heure derniĂšre, Voyez oĂč peut conduire un coupable dĂ©sir ! De la vertu, quinze ans j'ai suivi la carriĂšre. Un faux pas m'en a fait sortir. Apprenez mes forfaits. Au lever de l'aurore, Seul, auprĂšs du grand bois, je gardais le troupeau. Un loup vient, emporte un agneau, Et tout en fuyant le dĂ©vore. Je cours, j'atteins le loup, qui, laissant son festin, Vient m' attaquer je le terrasse, Et je l'Ă©trangle sur la place. C'Ă©tait bien jusque lĂ  mais, pressĂ© par la faim, De l'agneau dĂ©vorĂ©, je regarde le reste, J'hĂ©site, je balance... Ă  la fin, cependant, J'y porte une coupable dent VoilĂ  de mes malheurs l'origine funeste. La brebis vient dans cet instant, Elle jette des cris de mĂšre.... La tĂȘte m'a tournĂ©, j'ai craint que la brebis Ne m'accusĂąt d'avoir assassinĂ© son fils. Et, pour la forcer Ă  se taire, Je l'Ă©gorge dans ma colĂšre. Le berger accourait armĂ© de son bĂąton. N'espĂ©rant plus aucun pardon, Je me jette sur lui mais bientĂŽt on m' enchaĂźne, Et me voici prĂȘt Ă  subir De mes crimes, la juste peine. Apprenez tous du moins, en me voyant mourir, Que la plus lĂ©gĂšre injustice, Aux forfaits les plus grands peut conduire d'abord ; Et que, dans le chemin du vice, On est au fond du prĂ©cipice, DĂšs qu'on met un pied sur le bord." Georges-Louis Leclerc, comte de Buffon 1707-1788 est l'auteur d’une Histoire naturelle, gĂ©nĂ©rale et particuliĂšre, publiĂ©e en 36 volumes entre 1749 et 1788. Ses contributions Ă  l'Ă©volutionnisme sont contenues, entre autres, dans " histoire naturelle, gĂ©nĂ©rale et particuliĂšre avec la description du cabinet du Roi, Tome QuatorziĂšme " et, en particulier dans les causes de la dĂ©gĂ©nĂ©ration. Vous pouvez visionner les planches coloriĂ©es de Buffon sur les animaux quadrupĂšdes du service de documentation de l'UniversitĂ© de Strasbourg. LE CHIEN VU PAR BUFFON [...] Le chien, indĂ©pendamment de la beautĂ© de sa forme, de la vivacitĂ©, de la force, de la lĂ©gĂšretĂ©, a par excellence toutes les qualitĂ©s intĂ©rieures qui peuvent attirer les regards de l'homme. Un naturel ardent, colĂšre, mĂȘme fĂ©roce et sanguinaire, rend le chien sauvage redoutable Ă  tous les animaux, et cĂšde dans le chien domestique aux sentiments les plus doux, au plaisir de s'attacher et au dĂ©sir de plaire ; il vient en rampant mettre aux pieds de son maĂźtre son courage, sa force, ses talents ; il attend ses ordres pour en faire usage ; il le consulte, il l'interroge, il le supplie ; un coup d'Ɠil suffit, il entend les signes de sa volontĂ© ; sans avoir, comme l'homme, la lumiĂšre de la pensĂ©e, il a toute la chaleur du sentiment ; il a de plus que lui la fidĂ©litĂ©, la constance dans ses affections ; nulle ambition, nul intĂ©rĂȘt, nul dĂ©sir de vengeance, nulle crainte que celle de dĂ©plaire ; il est tout zĂšle, tout ardeur, et tout obĂ©issance ; plus sensible au souvenir des bienfaits qu'Ă  celui des outrages, il ne se rebute pas des mauvais traitements, il les subit, les oublie, ou ne s'en souvient que pour s'attacher davantage ; loin de s'irriter ou de fuir, il s'expose de lui-mĂȘme Ă  de nouvelles Ă©preuves ; il lĂšche cette main, instrument de douleur qui vient de le frapper, il ne lui oppose que la plainte, et la dĂ©sarme enfin par la patience et la soumission. Plus docile que l'homme, plus souple qu'aucun des animaux, non-seulement le chien s'instruit en peu de temps, mais mĂȘme il se conforme aux mouvements, aux maniĂšres, Ă  toutes les habitudes de ceux qui lui commandent ; il prend le ton de la maison qu'il habite ; comme les autres domestiques, il est dĂ©daigneux chez les grands, et rustre Ă  la campagne toujours empressĂ© pour son maĂźtre et prĂ©venant pour ses seuls amis, il ne fait aucune attention aux gens indiffĂ©rents, et se dĂ©clare contre ceux qui par Ă©tat ne sont faits que pour importuner ; il les connait aux vĂȘtements, Ă  la voix, Ă  leurs gestes, et les empĂȘche d'approcher. [...] On sentira de quelle importance cette espĂšce est dans l'ordre de la nature. En supposant un instant qu'elle n'eĂ»t jamais existĂ©, comment l'homme aurait-il pu, sans le secours du chien, conquĂ©rir, dompter, rĂ©duire en esclavage les autres animaux ? comment pourrait-il encore aujourd'hui dĂ©couvrir, chasser, dĂ©truire les bĂȘtes sauvages les plus nuisibles ? Pour se mettre en sĂ»retĂ©, et pour se rendre maĂźtre de l'univers vivant, il a fallu commencer par se faire un parti parmi les animaux, se concilier avec douceur et par caresses ceux qui se sont trouvĂ©s capables de s'attacher et d'obĂ©ir, afin de les opposer aux autres. Le premier art de l'homme a donc Ă©tĂ© l'Ă©ducation du chien, et le fruit de cet art la conquĂȘte et la possession paisible de la terre. [...] " VICTOR HUGO 19Ăšme siĂšcle La mort d'un chien Un groupe tout Ă  l’heure Ă©tait lĂ  sur la grĂšve, Regardant quelque chose Ă  terre. – Un chien qui crĂšve ! M’ont criĂ© des enfants ; voilĂ  tout ce que c’est. – Et j’ai vu sous leurs pieds un vieux chien qui gisait. L’ocĂ©an lui jetait l’écume de ses lames. – VoilĂ  trois jours qu’il est ainsi, disaient des femmes, On a beau lui parler, il n’ouvre pas les yeux. – Son maĂźtre est un marin absent, disait un vieux. Un pilote, passant la tĂȘte Ă  sa fenĂȘtre, A repris – Ce chien meurt de ne plus voir son maĂźtre. Justement le bateau vient d’entrer dans le port ; Le maĂźtre va venir, mais le chien sera mort. – Je me suis arrĂȘtĂ© prĂšs de la triste bĂȘte, Qui, sourde, ne bougeant ni le corps ni la tĂȘte, Les yeux fermĂ©s, semblait morte sur le pavĂ©. Comme le soir tombait, le maĂźtre est arrivĂ©, Vieux lui-mĂȘme ; et, hĂątant son pas que l’ñge casse, A murmurĂ© le nom de son chien Ă  voix basse. Alors, rouvrant ses yeux pleins d’ombre, extĂ©nuĂ©, Le chien a regardĂ© son maĂźtre, a remuĂ© Une derniĂšre fois sa pauvre vieille queue, Puis est mort. C’était l’heure oĂč, sous la voĂ»te bleue, Comme un flambeau qui sort d’un gouffre, VĂ©nus luit ; Et j’ai dit D’oĂč vient l’astre ? oĂč va le chien ? ĂŽ nuit ! Victor Hugo 1802-1885, Recueil Les quatre vents de l'esprit » Charles BAUDELAIRE 19Ăšme siĂšcle LES BONS CHIENS Petits poĂšmes en prose 
 ArriĂšre la muse acadĂ©mique ! Je n'ai que faire de cette vieille bĂ©gueule. J'invoque la muse familiĂšre, la citadine, la vivante, pour qu'elle m'aide Ă  chanter les bons chiens, les pauvres chiens, les chiens crottĂ©s, ceux-lĂ  que chacun Ă©carte, comme pestifĂ©rĂ©s et pouilleux, exceptĂ© le pauvre dont ils sont les associĂ©s, et le poĂšte qui les regarde d'un Ɠil fraternel. Fi du chien bellĂątre, de ce fat quadrupĂšde, danois, king-charles, carlin ou gredin, si enchantĂ© de lui-mĂȘme qu'il s'Ă©lance indiscrĂštement dans les jambes ou sur les genoux du visiteur, comme s'il Ă©tait sĂ»r de plaire, turbulent comme un enfant, sot comme une lorette, quelquefois hargneux et insolent comme un domestique ! Fi surtout de ces serpents Ă  quatre pattes, frissonnants et dĂ©sƓuvrĂ©s, qu'on nomme levrettes, et qui ne logent mĂȘme pas dans leur museau pointu assez de flair pour suivre la piste d'un ami, ni dans leur tĂȘte aplatie assez d'intelligence pour jouer au domino ! A la niche, tous ces fatigants parasites ! Qu'ils retournent Ă  leur niche soyeuse et capitonnĂ©e. Je chante le chien crottĂ©, le chien pauvre, le chien sans domicile, le chien flĂąneur, le chien saltimbanque, le chien dont l'instinct, comme celui du pauvre, du bohĂ©mien et de l'histrion, est merveilleusement aiguillonnĂ© par la nĂ©cessitĂ©, cette si bonne mĂšre, cette vraie patronne des intelligences ! Je chante les chiens calamiteux, soit ceux qui errent solitaires, dans les ravines sinueuses des immenses villes, soit ceux qui ont dit Ă  l'homme abandonnĂ©, avec des yeux clignotants et spirituels Prends-moi avec toi, et de nos deux misĂšres nous ferons peut-ĂȘtre une espĂšce de bonheur !» 
 Charles Baudelaire 1821-1867, Petits poĂšmes en prose 1864, extrait du poĂšme Les Bons Chiens extrait — Mon beau chien, mon bon chien, mon cher toutou, approchez et venez respirer un excellent parfum achetĂ© chez le meilleur parfumeur de la ville. » Et le chien, en frĂ©tillant de la queue, ce qui est, je crois, chez ces pauvres ĂȘtres, le signe correspondant du rire et du sourire, s’approche et pose curieusement son nez humide sur le flacon dĂ©bouchĂ© ; puis, reculant soudainement avec effroi, il aboie contre moi en maniĂšre de reproche. — Ah ! misĂ©rable chien, si je vous avais offert un paquet d’excrĂ©ments, vous l’auriez flairĂ© avec dĂ©lices et peut-ĂȘtre dĂ©vorĂ©. Ainsi, vous-mĂȘme, indigne compagnon de ma triste vie, vous ressemblez au public, Ă  qui il ne faut jamais prĂ©senter des parfums dĂ©licats qui l’exaspĂšrent, mais des ordures soigneusement choisies.» Charles Baudelaire, Petits poĂšmes en prose, 1869 NOUVELLE DE GUY DE MAUPASSANT Guy de Maupassant Histoire d'un chien. Texte publiĂ© dans Le Gaulois du 2 juin 1881. HISTOIRE D'UN CHIEN Toute la presse a rĂ©pondu derniĂšrement Ă  l'appel de la SociĂ©tĂ© protectrice des animaux, qui veut fonder un asile pour les bĂȘtes. Ce serait lĂ  une espĂšce d'hospice, et un refuge oĂč les pauvres chiens sans maĂźtre trouveraient la nourriture et l'abri, au lieu du noeud coulant que leur rĂ©serve l'administration. Les journaux, Ă  ce propos, ont rappelĂ© la fidĂ©litĂ© des bĂȘtes, leur intelligence, leur dĂ©vouement. Ils ont citĂ© des traits de sagacitĂ© Ă©tonnante. Je veux Ă  mon tour raconter l'histoire d'un chien perdu, mais d'un chien du commun, laid, d'allure vulgaire. Cette histoire, toute simple, est vraie de tout point. Dans la banlieue de Paris, sur les bords de la Seine, vit une famille de bourgeois riches. Ils ont un hĂŽtel Ă©lĂ©gant, grand jardin, chevaux et voitures, et de nombreux domestiques. Le cocher s'appelle François. C'est un gars de la campagne, Ă  moitiĂ© dĂ©gourdi seulement, un peu lourdaud, Ă©pais, obtus, et bon garçon. Comme il rentrait un soir chez ses maĂźtres, un chien se mit Ă  le suivre. Il n'y prit point garde d'abord ; mais l'obstination de la bĂȘte Ă  marcher sur ses talons le fit bientĂŽt se retourner. Il regarda s'il connaissait ce chien mais non, il ne l'avait jamais vu. C'Ă©tait une chienne d'une maigreur affreuse, avec de grandes mamelles pendantes. Elle trottinait derriĂšre l'homme d'un air lamentable et affamĂ©, la queue serrĂ©e entre les pattes, les oreilles collĂ©es contre la tĂȘte ; et, quand il s'arrĂȘtait, elle s'arrĂȘtait, repartant quand il repartait. Il voulut chasser ce squelette de bĂȘte ; et cria "Va-t'en, veux-tu te sauver, houe ! houe !" Elle s'Ă©loigna de deux ou trois pas, et se planta sur son derriĂšre, attendant ; puis, dĂšs que le cocher se remit en marche, elle repartit derriĂšre lui. Il fit semblant de ramasser des pierres. L'animal s'enfuit un peu plus loin, avec un grand ballottement de ses mamelles flasques ; mais il revint aussitĂŽt que l'homme eut le dos tournĂ©. Alors le cocher François l'appela. La chienne s'approcha timidement, l'Ă©chine pliĂ©e comme un cercle et toutes les cĂŽtes soulevant la peau. Il caressa ces os saillants, et, pris de pitiĂ© pour cette misĂšre de bĂȘte "Allons, viens !" dit-il. AussitĂŽt elle remua la queue, se sentant accueillie, adoptĂ©e, et au lieu de rester dans les mollets du maĂźtre qu'elle avait choisi, elle commença Ă  courir devant lui. Il l'installa sur la paille de l'Ă©curie, puis courut Ă  la cuisine chercher du pain. Quand elle eut mangĂ© tout son soĂ»l, elle s'endormit, couchĂ©e en rond. Le lendemain, les maĂźtres, avertis par le cocher, permirent qu'il gardĂąt l'animal. Cependant la prĂ©sence de cette bĂȘte dans la maison devint bientĂŽt une cause d'ennuis incessants. Elle Ă©tait assurĂ©ment la plus dĂ©vergondĂ©e des chiennes ; et, d'un bout Ă  l'autre de l'annĂ©e, les prĂ©tendants Ă  quatre pattes firent le siĂšge de sa demeure. Ils rĂŽdaient sur la route, devant la porte, se faufilaient par toutes les issues de la haie vive qui clĂŽturait le jardin, dĂ©vastaient les plates-bandes, arrachant les fleurs, faisant des trous dans les corbeilles, exaspĂ©raient le jardinier. Jour et nuit c'Ă©tait un concert de hurlements et des batailles sans fin. Les maĂźtres trouvaient jusque dans l'escalier, tantĂŽt de petits roquets Ă  queue empanachĂ©e, des chiens jaunes, rĂŽdeurs de bornes, vivant d'ordures, tantĂŽt des terre-neuve Ă©normes Ă  poils frisĂ©s, des caniches moustachus, tous les Ă©chantillons de la race aboyante. La chienne, que François avait, sans malice, appelĂ©e "Cocote" et elle mĂ©ritait son nom, recevait tous ces hommages ; et elle produisait, avec une fĂ©conditĂ© vraiment phĂ©nomĂ©nale, des multitudes de petits chiens de toutes les espĂšces connues. Tous les quatre mois, le cocher allait Ă  la riviĂšre noyer une demi-douzaine d'ĂȘtres grouillants, qui piaulaient dĂ©jĂ  et ressemblaient Ă  des crapauds. Cocote Ă©tait maintenant devenue Ă©norme. Autant elle avait Ă©tĂ© maigre, autant elle Ă©tait obĂšse, avec un ventre gonflĂ© sous lequel traĂźnaient toujours ses longues mamelles ballottantes. Elle avait engraissĂ© tout d'un coup, en quelques jours ; et elle marchait avec peine, les pattes Ă©cartĂ©es Ă  la façon des gens trop gros, la gueule ouverte pour souffler, et extĂ©nuĂ©e aussitĂŽt qu'elle s'Ă©tait promenĂ©e dix minutes. Le cocher François disait d'elle "C'est une bonne bĂȘte pour sĂ»r, mais qu'est, ma foi, bien dĂ©rĂ©glĂ©e." Le jardinier se plaignait tous les jours. La cuisiniĂšre en fit autant. Elle trouvait des chiens sous son fourneau, sous les chaises, dans la soupente au charbon ; et ils volaient tout ce qui traĂźnait. Le maĂźtre ordonna Ă  François de se dĂ©barrasser de Cocote. Le domestique dĂ©sespĂ©rĂ© pleura, mais il dut obĂ©ir. Il offrit la chienne Ă  tout le monde. Personne n'en voulut. Il essaya de la perdre ; elle revint. Un voyageur de commerce la mit dans le coffre de sa voiture pour la lĂącher dans une ville Ă©loignĂ©e. La chienne retrouva sa route, et, malgrĂ© sa bedaine tombante, sans manger sans doute, en un jour, elle fut de retour ; et elle rentra tranquillement se coucher dans son Ă©curie. Cette fois, le maĂźtre se fĂącha et, ayant appelĂ© François, lui dit avec colĂšre "Si vous ne me flanquez pas cette bĂȘte Ă  l'eau avant demain, je vous fiche Ă  la porte, entendez-vous !" L'homme fut atterrĂ©, il adorait Cocote. Il remonta dans sa chambre, s'assit sur son lit, puis fit sa malle pour partir. Mais il rĂ©flĂ©chit qu'une place nouvelle serait impossible Ă  trouver, car personne ne voudrait de lui tant qu'il traĂźnerait sur ses talons cette chienne, toujours suivie d'un rĂ©giment de chiens. Donc il fallait s'en dĂ©faire. Il ne pouvait la placer ; il ne pouvait la perdre ; la riviĂšre Ă©tait le seul moyen. Alors il pensa Ă  donner vingt sous Ă  quelqu'un pour accomplir l'exĂ©cution. Mais, Ă  cette pensĂ©e, un chagrin aigu lui vint ; il rĂ©flĂ©chit qu'un autre peut-ĂȘtre la ferait souffrir, la battrait en route, lui rendrait durs les derniers moments, lui laisserait comprendre qu'on voulait la tuer, car elle comprenait tout, cette bĂȘte ! Et il se dĂ©cida Ă  faire la chose lui-mĂȘme. Il ne dormit pas. DĂšs l'aube, il fut debout, et, s'emparant d'une forte corde, il alla chercher Cocote. Elle se leva lentement, se secoua, Ă©tira ses membres et vint fĂȘter son maĂźtre. Alors il s'assit et, la prenant sur ses genoux, la caressa longtemps, l'embrassa sur le museau ; puis, se levant, il dit "Viens." Et elle remua la queue, comprenant qu'on allait sortir. Ils gagnĂšrent la berge, et il choisit une place oĂč l'eau semblait profonde. Alors il noua un bout de la corde au cou de la bĂȘte, et, ramassant une grosse pierre, l'attacha Ă  l'autre bout. AprĂšs quoi, il saisit la chienne en ses bras et la baisa furieusement, comme une personne qu'on va quitter. Il la tenait serrĂ©e sur sa poitrine, la berçait ; et elle se laissait faire, en grognant de satisfaction. Dix fois, il la voulut jeter ; chaque fois, la force lui manqua. Mais tout Ă  coup il se dĂ©cida et, de toute sa force, il la lança le plus loin possible. Elle flotta une seconde, se dĂ©battant, essayant de nager comme lorsqu'on la baignait mais la pierre l'entraĂźnait au fond ; elle eut un regard d'angoisse ; et sa tĂȘte disparut la premiĂšre, pendant que ses pattes de derriĂšre, sortant de l'eau, s'agitaient encore. Puis quelques bulles d'air apparurent Ă  la surface. François croyait voir sa chienne se tordant dans la vase du fleuve. Il faillit devenir idiot, et pendant un mois il fut malade, hantĂ© par le souvenir de Cocote qu'il entendait aboyer sans cesse. Il l'avait noyĂ©e vers la fin d'avril. Il ne reprit sa tranquillitĂ© que longtemps aprĂšs. Enfin il n'y pensait plus guĂšre, quand, vers le milieu de juin, ses maĂźtres partirent et l'emmenĂšrent aux environs de Rouen oĂč ils allaient passer l'Ă©tĂ©. Un matin, comme il faisait trĂšs chaud, François sortit pour se baigner dans la Seine. Au moment d'entrer dans l'eau, une odeur nausĂ©abonde le fit regarder autour de lui, et il aperçut dans les roseaux une charogne, un corps de chien en putrĂ©faction. Il s'approcha, surpris par la couleur du poil. Une corde pourrie serrait encore son cou. C'Ă©tait sa chienne, Cocote, portĂ©e par le courant Ă  soixante lieues de Paris. Il restait debout avec de l'eau jusqu'aux genoux, effarĂ©, bouleverse comme devant un miracle, en face d'une apparition vengeresse. Il se rhabilla tout de suite et, pris d'une peur folle, se mit Ă  marcher au hasard devant lui, la tĂȘte perdue. Il erra tout le jour ainsi et, le soir venu, demanda sa route, qu'il ne retrouvait pas. Jamais depuis il n'a osĂ© toucher un chien. Cette histoire n'a qu'un mĂ©rite elle est vraie, entiĂšrement vraie. Sans la rencontre Ă©trange du chien mort, au bout de six semaines et Ă  soixante lieues plus loin, je ne l'eusse point remarquĂ©e, sans doute ; car combien en voit-on, tous les jours, de ces pauvres bĂȘtes sans abri ! Si le projet de la SociĂ©tĂ© protectrice des animaux rĂ©ussit, nous rencontrerons peut-ĂȘtre moins de ces cadavres Ă  quatre pattes Ă©chouĂ©s sur les berges du fleuve. 2 juin 1881 JULES RENARD, Histoires naturelles 1896 Observateur du monde, Renard cherche Ă  restituer en peu de mots la nature dans sa diversitĂ© et la manifestation des rĂšgnes humain, animal et vĂ©gĂ©tal. Les animaux occupent ainsi une place prĂ©pondĂ©rante, ils sont dĂ©peints en Ă©troite relation avec les hommes et les vĂ©gĂ©taux. L'auteur s'intĂ©resse Ă  toutes sortes d'animaux la souris, la baleine, la pintade, l'escargot, le paon, le brochet, la puce... Lisons deux textes qui mettent en scĂšne des chiens. Nous noterons l'ambivalence de Jules Renard d'une part, il donne l'impression de s'Ă©loigner de rĂȘves poĂ©tiques de fraternisation avec les animaux considĂ©rĂ©s par certains comme des Ă©gaux ; d'autre part, il est capable de s'enflammer contre la vox populi qui dĂ©clare que "la mort d'un chien n'est rien". Dans "DĂ©dĂ©che est mort", il raconte par exemple la mort du petit griffon de sa fille Marie, euthanasiĂ© par nĂ©cessitĂ©. A propos des animaux, J. Renard souhaitait un renversement de perspective "Histoire naturelles - Buffon dĂ©crit les animaux pour faire plaisir aux hommes. Moi, je voudrais ĂȘtre agrĂ©able aux animaux mĂȘmes. Je voudrais, s'ils pouvaient lire mes petites Histoires naturelles, que cela les fĂźt sourire." Journal, 18 septembre 1895 LES CHIENS Les deux chiens qui s'Ă©taient pris, lĂ -bas, de l'autre cĂŽtĂ© du canal, et que nous ne pouvions pas ne pas voir, Gloriette et moi, de notre banc, nous donnaient le spectacle d'un grotesque et douloureux collage dont la rupture s'Ă©ternise, quand arriva prĂšs d'eux Coursol. Il ramenait ses moutons par le canal et portait sur l'Ă©paule une bĂ»che de bois qu'il avait ramassĂ©e en chemin pour se chauffer l'hiver. DĂšs qu'il s'aperçut que l'un des deux chiens Ă©tait Ă  lui, il le saisit par le collier et laissa d'abord tomber sa bĂ»che, sans hĂąte, sur l'autre chien. Comme les deux bĂȘtes ne se sĂ©paraient pas, Coursol, au milieu de ses moutons arrĂȘtĂ©s, dut frapper plus fort. Le chien hurla sans pouvoir rompre. On entendit alors les coups de bĂ»che rĂ©sonner sur l'Ă©chine. - Pauvres bĂȘtes ! dit Gloriette pĂąle. - VoilĂ , dis-je, comme on les traite au pays, et c'est Ă©tonnant que Coursol ne les jette pas au canal. L'eau agirait plus vite. - Quelle brute ! dit Gloriette. - Mais non ! C'est Coursol, un brave homme paisible. Gloriette se retenait de crier. J'Ă©tais Ă©coeurĂ© comme elle, mais j'avais l'habitude. - Ordonne-lui de cesser ! dit Gloriette. - Il est loin, il m'entendrait mal. - LĂšve-toi ! fais-lui des signes ! - S'il me comprenait, il rĂ©pondrait sans colĂšre “ Est-ce qu'on peut laisser des chiens dans cet Ă©tat ? ” Gloriette regardait, toute blanche, lĂšvres ouvertes, et Coursol tapait toujours sur le chien courbaturĂ©. - Ça devient atroce ! Veux-tu que je m'en aille ? dit Gloriette prise de pudeur. Tu pourras mieux te rĂ©volter contre ce misĂ©rable ! Je l'allais rĂ©pondre je ne sais quoi, quelque chose de ce genre “ Ce n'est pas sur notre commune ! ”, lorsqu'un dernier coup de bĂ»che, qui pouvait les assommer, dĂ©sunit les deux bĂȘtes. Coursol, ayant agi comme il devait, poussa ses moutons vers le village. Les chiens, libres, restĂšrent quelques instants l'un prĂšs de l'autre. Ils tournaient, penauds, sur eux-mĂȘmes, encore liĂ©s par le souvenir. DEDECHE EST MORT C'Ă©tait le petit griffon de mademoiselle et nous l'aimions tous. Il connaissait l'art de se pelotonner n'importe oĂč, et, mĂȘme sur une table, il semblait dormir au creux d'un nid. Il avait compris que la caresse de sa langue nous devenait dĂ©sagrĂ©able et il ne nous caressait plus qu'avec sa patte, sur la joue, finement. Il suffisait de se protĂ©ger l'Ɠil. Il riait. On crut longtemps que c'Ă©tait une façon d'Ă©ternuer, mais c'Ă©tait bien un rire. Quoiqu'il n'eĂ»t pas de profonds chagrins, il savait pleurer, c'est-Ă -dire grogner de la gorge, avec une goutte d'eau pure au coin des yeux. Il lui arrivait de se perdre et de revenir Ă  la maison tout seul, si intelligemment, qu'Ă  nos cris de joie nous tĂąchions d'ajouter quelques marques d'estime. Sans doute, il ne parlait pas, malgrĂ© nos efforts. En vain, mademoiselle lui disait “ Si tu parlais donc un tout petit peu ! ” Il la regardait, frĂ©missant, Ă©tonnĂ© comme elle. De la queue, il faisait bien les gestes, il ouvrait les mĂąchoires, mais sans aboyer. Il devinait que mademoiselle espĂ©rait mieux qu'un aboiement, et la parole Ă©tait au coeur, prĂšs de monter Ă  la langue et aux lĂšvres. Il aurait fini par la donner, il n'avait pas encore l'Ăąge ! Un soir sans lune, Ă  la campagne, comme DĂ©dĂ©che se cherchait des amis au bord de la route, un gros chien, qu'on ne reconnut pas, sĂ»rement de braconnier, happa cette fragile boule de soie, la secoua, la serra, la rejeta et s'enfuit. Ah ! si mademoiselle avait pu saisir ce chien fĂ©roce, le mordre Ă  la gorge, le rouler et l'Ă©touffer dans la poussiĂšre ! DĂ©dĂ©che guĂ©rit de la blessure des crocs, mais il lui resta aux reins une douloureuse faiblesse. Il se mit Ă  pisser partout. Dehors, il pissait comme une pompe, tant qu'il pouvait, joyeux de nous dĂ©livrer d'un souci, et Ă  peine rentrĂ© il ne se retenait dĂ©jĂ  plus. DĂšs qu'on tournait le dos, il tournait le sien au pied d'un meuble, et mademoiselle jetait son cri d'alarme monotone “ Une Ă©ponge ! de l'eau ! du soufre ! ” On se mettait en colĂšre, on grondait DĂ©dĂ©che d'une voix terrible, et on le battait avec des gestes violents qui ne le touchaient pas, son regard fin nous rĂ©pondait “ Je sais bien, mais que faire ? ” Il restait gentil et gracieux, mais parfois il se voĂ»tait comme s'il avait sur l'Ă©chine les dents du chien de braconnier. Et puis son odeur finissait par inspirer des mots aux amis les moins spirituels. Le cƓur mĂȘme de mademoiselle allait durcir ! Il fallut tuer DĂ©dĂ©che. C'est trĂšs simple on fait une incision dans une bouchĂ©e de viande, on y met deux poudres, une de cyanure de potassium, l'autre d'acide tartrique, on recoud avec du fil trĂšs fin. On donne une premiĂšre boulette inoffensive, pour rire, puis la vraie. L'estomac digĂšre et les deux poudres, par rĂ©action, forment de l'acide cyanhydrique ou prussique qui foudroie l'animal. Je ne veux plus me rappeler qui de nous administra les boulettes. DĂ©dĂ©che attend, couchĂ©, bien sage, dans sa corbeille. Et nous aussi nous attendons, nous Ă©coutons de la piĂšce Ă  cĂŽtĂ©, affalĂ©s sur des siĂšges, comme pris d'une immense fatigue. Un quart d'heure passe, une demi-heure. Quelqu'un dit doucement - Je vais voir. - Encore cinq minutes ! Nos oreilles bourdonnent. Ne croirait-on pas qu'un chien hurle quelque part, au loin, le chien de braconnier ? Enfin le plus courageux de nous disparaĂźt et revient dire d'une voix qu'on ne lui connaissait pas - C'est fini ! Mademoiselle laisse tomber sa tĂȘte sur le lit et sanglote. Elle cĂšde aux sanglots, comme on a le fou rire, quand on ne voulait que rire. Elle rĂ©pĂšte, la figure dans l'oreiller - Non, non, je ne boirai pas mon chocolat ce matin ! A la maman qui lui parle de mari, elle murmure qu'elle restera vieille fille. Les autres rattrapent Ă  temps leurs larmes. Ils sentent qu'ils pleureraient tous et que chaque nouvelle source ferait jaillir une source voisine. Ils disent Ă  mademoiselle - Tu es bĂȘte, ce n'est rien ! Pourquoi rien ? C'Ă©tait de la vie ! et nous ne pouvons pas savoir jusqu'oĂč allait celle que nous venons de supprimer. Par pudeur, pour ne pas avouer que la mort d'un petit chien nous bouleverse, nous songeons aux ĂȘtres humains dĂ©jĂ  perdus, Ă  ceux qu'on pourrait perdre, Ă  tout ce qui est mystĂ©rieux, incomprĂ©hensible, noir et glacĂ©. Le coupable se dit “ Je viens de commettre un assassinat par trahison.” Il se lĂšve et ose regarder sa victime. Plus tard, nous saurons qu'il a baisĂ© le petit crĂąne chaud et doux de DĂ©dĂ©che. - Ouvre-t-il ses yeux ? - Oui, mais des yeux vitreux, qui ne voient plus. - Il est mort sans souffrir ? - Oh ! j'en suis sĂ»r. - Sans se dĂ©battre ? - Il a seulement allongĂ© sa patte au bord de la corbeille, comme s'il nous tendait encore une petite main. L'AMIE DES BETES ET DE LA NATURE COLETTE 1873-1954 Dialogues de bĂȘtes 1904 Les hommes vus par les animaux point de vue d'un internaute Ces Dialogues de bĂȘtes ont quelque chose d’enfantin et en mĂȘme temps quelque chose de sensible qui plaira Ă  tout adulte amoureux des animaux, comme Colette l’était. Toby-le-chien et Kiki-la-doucette sont les deux personnages principaux, animaux principaux, de ces dialogues qui usent de tous les codes du théùtre. Toby est un bull bringĂ© noir dĂ©vouĂ© Ă  sa maĂźtresse, qu’il vĂ©nĂšre comme une divinitĂ©. Il ne pense qu’à lui faire plaisir et se montre fort inquiet lorsqu’elle est absente. Il est mĂȘme prĂȘt Ă  avaler de l’huile de ricin pour elle. Il est surnommĂ© avec humour le saucisson larmoyeur». Kiki, c’est le chat, plus fier et plus intelligent que le chien. Ces deux animaux ont des Deux-Pattes », les humains Lui et Elle. C'est la rencontre entre ces deux mondes qui est passionnant le monde animal qui observe le monde des humains. Les animaux tentent de dĂ©crypter les liens sociaux et amoureux, essaient de comprendre le fonctionnement de certains outils ou de certains moyens de transport. Ces dialogues sont plaisants Ă  lire par leur dynamisme, par la naĂŻvetĂ© des animaux parfois et par cette maniĂšre subtile d'entrer dans l'intimitĂ© des humains. Les deux animaux principaux Ă©taient rĂ©ellement des animaux de Colette. L'on sent clairement son attachement Ă  ses bĂȘtes et l'on s'attache Ă  notre tour Ă  ces animaux. Une certaine tendresse transparaĂźt parfois dans les dialogues, qui soulignent l'attention que l'auteure porte Ă  ce chien et Ă  ce chat. Des dialogues profondĂ©ment humains, sensibles, amusants et poĂ©tiques. LE CHAT ET LE CHIEN. Le perron au soleil. La sieste aprĂšs dĂ©jeuner. Toby-Chien et Kiki-la-Doucette gisent sur la pierre brĂ»lante. Un silence de Dimanche. Pourtant, Toby-Chien ne dort pas, tourmentĂ© par les mouches et par un dĂ©jeuner pesant. Il rampe sur le ventre, le train de derriĂšre aplati en grenouille, jusqu'Ă  Kiki-La-Doucette, fourrure tigrĂ©e, immobile. TOBY-CHIEN Tu dors ? KIKI-LA-DOUCETTE, ronron faible 
 TOBY-CHIEN Vis-tu seulement ? Tu es si plat ! Tu as l'air d'une peau de chat vide. KIKI-LA-DOUCETTE, voix mourante Laisse... TOBY-CHIEN Tu n'es pas malade ? KIKI-LA-DOUCETTE Non... laisse-moi. Je dors. Je ne sais plus si j'ai un corps. Quel tourment de vivre prĂšs de toi ! J'ai mangĂ©, il est deux heures... dormons. TOBY-CHIEN Je ne peux pas. Quelque chose fait boule dans mon estomac. Cela va descendre, mais lentement. Et puis ces mouches !... La vue d'une seule tire mes yeux hors de ma tĂȘte. Comment font-elles ? Je ne suis que mĂąchoires hĂ©rissĂ©es de dents terribles entends les claquer et ces bĂȘtes damnĂ©s m'Ă©chappent. HĂ©las ! mes oreilles ! HĂ©las ! mon tendre ventre bistrĂ© ! ma truffe enfiĂ©vrĂ©e !... LĂ  ! juste sur mon nez, tu vois ? Comment faire ? Je louche tant que je peux... Il y a deux mouches maintenant ? Non, une seule... Non, deux... Je les jette en l'air comme un morceau de sucre. C'est le vide que je happe... Je n'en puis plus. Je dĂ©teste le soleil, et les mouches, et tout !... Il GĂ©mit. KIKI-LA-DOUCETTE, assis, les yeux pĂąles de sommeil et de lumiĂšre Tu as rĂ©ussi Ă  m'Ă©veiller. C'est tout ce que tu voulais n'est-ce pas ? Mes rĂȘves sont partis. A peine sentais-je, Ă  la surface de ma fourrure profonde, les petits pieds agaçants de ces mouches que tu poursuis. Un effleurement, une caresse parfois ridait d'un frisson l'herbe inclinĂ© et soyeuse qui me revĂȘt... Mais tu ne sais rien faire discrĂštement ; ta joie populaciĂšre encombre, ta douleur cabotine gĂ©mit. MĂ©ridional va ! TOBY-CHIEN, amer Si c'est pour me dire ça que tu t'es rĂ©veillĂ© !... KIKI-LA-DOUCETTE, rectifiant Que tu m'as rĂ©veillĂ©. TOBY-CHIEN J'Ă©tais mal Ă  l'aise, je quĂȘtais une aide, une parole encourageante... KIKI-LA-DOUCETTE Je ne connais point de verbes digestifs. Quand je pense que de nous deux, c'est moi qui passe pour un sale caractĂšre ! Mais rentre un peu en toi-mĂȘme, compare ! La chaleur t'excĂšde, la faim t'affole, le froid te fige... TOBY-CHIEN, vexĂ© Je suis un sensitif. KIKI-LA-DOUCETTE Dis Un Ă©nergumĂšne. TOBY-CHIEN Non, je ne le dirai pas. toi, tu es un monstrueux Ă©goĂŻste. KIKI-LA-DOUCETTE Peut-ĂȘtre. Les Deux-Pattes - ni toi – n'entendent rien Ă  l'Ă©goĂŻsme, Ă  celui des Chats... Ils baptisent ainsi, pĂȘle-mĂȘle, l'instinct de prĂ©servation, la pudique rĂ©serve, la dignitĂ©, le renoncement fatiguĂ© qui nous vient de l'impossibilitĂ© d'ĂȘtre compris par eux. Chien peu distinguĂ©, mais dĂ©nuĂ© de parti pris, me comprendras-tu mieux ? Le chat est un hĂŽte et non un jouet. En vĂ©ritĂ©, je ne sais en quel temps nous vivons ! Les Deux-Pattes, Lui et Elle, ont-ils seuls le droit de s'attrister, de se rĂ©jouir, de laper les assiettes, de gronder, de promener par la maison une humeur capricieuse ? J'ai, moi aussi, MES caprices, MA tristesse, mon appĂ©tit inĂ©gal, mes heures de retraite rĂȘveuse oĂč je me sĂ©pare du monde... COLETTE DIALOGUE DE BÊTES LE CHAT ET LE CHIEN. UN POETE DU 20Ăšme SIECLE JACQUES PREVERT cf. JACQUES PREVERT Histoires de chiens - PoĂšme Dans l'Aurore, un grand quotidien parisien, le 23 novembre 1972 On pouvait voir le portrait de trois chiens Tom le setter irlandais Patrick le carlin et Vicky le caniche nain les trois chiens de la Maison Blanche habillĂ©s de rubans multicolores en l'honneur de NoĂ«l, chargĂ©s habituellement de dĂ©lasser le PrĂ©sident Nixon des soucis de la politique ». Ce sont vos chiens monsieur le PrĂ©sident mais dites-moi, le chien de qui ĂȘtes-vous? certainement pas un chien perdu, un bon MĂ©dor fouillant dans la boĂźte de Pandore pour dĂ©couvrir un peu de bonheur. Vous n'ĂȘtes pas, non plus, comme Papillon le chien de madame Chautard et l'ami d'un petit chat qu'on avait jetĂ© dans la Durance. — Ils me jetaient des pierres pour me tuer. — Allons, rĂ©pondait Papillon, ne pense plus Ă  ces choses. Dors! Puis il s'est mis Ă  lĂ©cher son ami sur le front, justement lĂ  oĂč sont les idĂ©es tristes des petits chats. » Les petits enfants du ViĂȘt-Nam que vous avez et que vous arrachez chaque jour Ă  la vie, eux non plus, comme le petit chat ne voulaient pas, ne veulent pas mourir. Alors! Alors vous n'ĂȘtes pas un bon chien. Tout bĂȘtement, trop souvent, tout simplement vous ĂȘtes comme un roi des rois, le roi des chiens mĂ©chants. Des chiens policiers, des chiens bombardiers, des chiens racistes, assassins, Ă©ventreurs. Et vous portez collier d'or et chaĂźne de plutonium rivĂ©e Ă  votre grande Niche Blanche. Blanc comme elle le linge sĂšche devant en plein vent. Pas la moindre tache de saletĂ© cachĂ©e, la moindre trace de sang coagulĂ©. Le jardin n'est pas dĂ©foliĂ©. Les tondeuses Ă  gazon ronronnent pendant que tombent au ViĂȘt-Nam les bombes de trente tonnes et que les majorettes de la majoritĂ© qui se tait claironnent, la jambe en l'air, l'entrain, la gaietĂ©. Le silence est d'or malgrĂ© le vacarme de la mort. Et vous en profitez, monsieur le PrĂ©sident Nixon, pour proclamer dans les micros du monde entier les statuts de votre libertĂ© Article premier Seuls nous serons libres d'ĂȘtre libres et Dieu reconnaĂźtra les chiens! Les chiens! S'il en a Ă©tĂ© question ici c'est Ă  cause d'un dessin de Sandy avec un chien dĂ©jĂ  ancien Sandy c'est Calder Calder est amĂ©ricain et l'AmĂ©rique est son pays un pays comme un autre, mais peut-ĂȘtre un peu trop grand pour lui un pays vivant, tragique et marrant avec dedans pas seulement des chiens dĂ©vorants mais des trĂšs malheureux et des trop contents d'eux, et des amis, et des amants, des fous, des savants, des enfants merveilleux noirs et blancs. Ce pays je le connais Ă  peine Sandy je le connais Ă  plaisir Fasse le fil des jours dans les aiguilles du temps Un de ces jours-lĂ , prĂ©cisĂ©ment, Janine ma femme, demandait Ă  Sandy s'il y avait longtemps qu'on se connaissait. - Oui longtemps, trĂšs longtemps, Ă  Montparnasse, sous la table! rĂ©pondit Sandy Ă  trĂšs peu de choses prĂšs, c'Ă©tait vrai. SCIENCE-FICTION UN ROMAN AMERICAIN DES ANNEES 50 Clifford D. SIMAK, Demain les chiens. ƒuvre de science-fiction de l’écrivain amĂ©ricain SIMAK 1904-1988 se prĂ©sentant comme un recueil de contes rĂ©unis par des chiens civilisĂ©s et prĂ©facĂ©s par un chien spĂ©cialiste d’une race mythique » la race humaine ». En ce qui concerne l’Homme, par contre, la terminologie a Ă©tĂ© bien mise au point. Cette race mythique Ă©tait dĂ©signĂ©e sous le nom de race humaine ; les femelles sont des femmes ou des Ă©pouses deux termes qui ont peut-ĂȘtre jadis correspondu Ă  des nuances distinctes, mais que l’on regarde aujourd’hui comme synonymes, les chiots sont des enfants. Un chiot mĂąle est un garçon. Un chiot femelle, une fille. Outre le concept de citĂ©, deux autres concepts apparaissent dans le conte, que le lecteur sera incapable de concilier avec son mode de vie et qui heurteront peut-ĂȘtre mĂȘme sa façon de penser ce sont les idĂ©es de guerre et de meurtre. Le meurtre est un procĂ©dĂ©, impliquant gĂ©nĂ©ralement la violence, par lequel une crĂ©ature vivante met un terme Ă  la vie d’une autre crĂ©ature vivante. La guerre, semble-t-il, Ă©tait une forme de meurtre collectif pratiquĂ© Ă  une Ă©chelle inconcevable. Rover1 dĂ©clare, dans son Ă©tude de la lĂ©gende, ĂȘtre persuadĂ© que les contes sont beaucoup plus anciens qu’on ne le croit d’ordinaire il affirme en effet que des concepts comme ceux de guerre et de meurtre n’ont pas pu venir de notre culture actuelle mais qu’ils doivent remonter Ă  une Ăšre de sauvagerie dont on ne possĂšde plus de traces historiques. Clifford D. SIMAK, Demain les chiens, trad. par J. Rosenthal, Club français du livre 1952 spĂ©cialiste imaginĂ© par l’auteur. PENCHONS-NOUS SUR LES RELATIONS ENTRE L'HOMME ET LE CHIEN Voici un texte tirĂ© de la revue Science et Vie, n°85, juillet-aoĂ»t 1992 Un chien qu’on traite Ă  l’excĂšs comme un humain finit par s’en arroger les droits et se comporter comme le personnage du roman fantastique et satirique de l’écrivain russe MikhaĂŻl Boulgakov, CƓur de chien » dotĂ© d’une morphologie humaine par les greffes rĂ©ussies d’un imaginaire Professeur PrĂ©obroyensky, l’animal finit par ĂȘtre arrogant, puis grossier, ingrat, agressif et 
 politicard ! Par ailleurs dans le faux rapport de couple qu’on crĂ©e trop souvent avec un animal, celui-ci ressent toute intrusion d’un humain comme un risque de dĂ©tournement d’affection ou de nourriture. C’est ainsi que des animaux jusqu’alors affectueux peuvent devenir sauvages quand on accorde des caresses Ă  un enfant et, encore plus, quand un bĂ©bĂ© naĂźt dans la maisonnĂ©e. Les cas ne sont hĂ©las pas rares de chiens jusqu’alors affectueux qui se jettent sauvagement sur un enfant
 La sensiblerie n’est donc pas plus de mise que l’anthropomorphisme dans nos rapports avec les animaux. D. DUBRANA SKETCH DE RAYMOND DEVOS Raymond. Devos. 1922-2006 Sens dessus dessous, Mon chien, c'est quelqu'un ». Raymond Devos est un cĂ©lĂšbre humoriste contemporain. Il aime railler les aspects absurdes de la vie quotidienne et explorer le double-sens des mots et les divers piĂšges du langage. Depuis quelque temps, mon chien m'inquiĂšte... Il se prend pour un ĂȘtre humain, et je n'arrive pas Ă  l'en dissuader. Ce n'est pas tellement que je prenne mon chien pour plus bĂȘte qu'il n'est... Mais que lui se prenne pour quelqu'un, c'est un peu abusif ! Est-ce que je me prends pour un chien, moi ? Quoique... Quoique... DerniĂšrement, il s'est passĂ© une chose troublante qui m'a mis la puce Ă  l'oreille ! Je me promenais avec mon chien que je tenais en laisse... Je rencontre une dame avec sa petite fille et j'entends la dame qui dit Ă  sa petite fille "Va ! Va caresser le chien ! " Et la petite fille est venue me caresser la main ! J'avais beau lui faire signe, qu'il y avait erreur sur la personne, que le chien, c'Ă©tait l'autre... la petite fille a continuĂ© de me caresser gentiment la main... Et la dame a dit - Tu vois qu'il n'est pas mĂ©chant ! Et mon chien, lui, qui ne rate jamais une occasion de se taire... a cru bon d'ajouter - il ne lui manque que la parole, madame ! Ça vous Ă©tonne, hein ? Eh bien, moi, ce qui m'a le plus Ă©tonnĂ©, ce n'est pas que ces dames m'aient pris pour un chien... Tout le monde peut se tromper ! ... Mais qu'elles n'aient pas Ă©tĂ© autrement surprises d'entendre mon chien parler... ! Alors lĂ ... Les gens ne s'Ă©tonnent plus de rien. Moi, la premiĂšre fois que j'ai entendu mon chien parler, j'aime mieux vous dire que j'ai Ă©tĂ© surpris ! C'Ă©tait un soir... aprĂšs dĂźner. J'Ă©tais allongĂ© sur le tapis, je somnolais... Je n'Ă©tais pas de trĂšs bon poil ! Mon chien Ă©tait assis dans mon fauteuil, il regardait la tĂ©lĂ©vision... Il n'Ă©tait pas dans son assiette non plus ! Je le sentais !. J'ai un flair terrible... A force de vivre avec mon chien, le chien... je le sens ! Et, subitement, mon chien me dit - On pourrait peut-ĂȘtre de temps en temps changer de chaĂźne ? Moi, je n'ai pas rĂ©alisĂ© tout de suite ! Je lui ai dit - C'est la premiĂšre fois que tu me parles sur ce ton ! Il me dit - Oui ! Jusqu'Ă  prĂ©sent, je n'ai rien dit, mais je n'en pense pas moins ! Je lui dis - Quoi ? Qu'est-ce qu'il y a ? Il me dit - Ta soupe n'est pas bonne ! Je lui dis - Ta pĂątĂ©e non plus ! Et, subitement, j'ai rĂ©alisĂ© que je parlais Ă  un chien... J'ai dit - Tiens ! Tu n'es qu'une bĂȘte, je ne veux pas discuter avec toi ! Enfin quoi... Un chien qui parle ! Est-ce que j'aboie, moi ? Quoique... Quoique... DerniĂšrement, mon chien Ă©tait sorti sans me prĂ©venir... Il Ă©tait allĂ© aux Puces, et moi j'Ă©tais restĂ© pour garder la maison. Soudain... j'entendis sonner. Je ne sais pas ce qui m'a pris, au lieu d'aller ouvrir, je me suis mis Ă  aboyer ! Mais Ă  aboyer ! Le drame, c'est que mon chien, qui avait sonnĂ© et qui attendait derriĂšre la porte, a tout entendu ! Alors, depuis, je n'en suis plus le maĂźtre ! Avant, quand je lui lançais une pierre, il la rapportait ! Maintenant, non seulement il ne la rapporte plus, mais c'est lui qui la lance ! Et si je ne la rapporte pas dans les dĂ©lais... qu'est-ce que j'entends ! Je suis devenu sa bĂȘte noire, quoi ! Ah ! mon chien, c'est quelqu'un ! C'est dommage qu'il ne soit pas lĂ , il vous aurait racontĂ© tout ça mieux que moi ! Parce que cette histoire, lorsque c'est moi qui la raconte, personne n'y croit ! Alors que... lorsque c'est mon chien... les gens sont tout ouĂŻe... Les gens croient n'importe qui ! LITTERATURE JEUNESSE OFFRANT UN ROLE DE PREMIER PLAN AU CHIEN & AUTRES OUVRAGES DESTINES A UN LARGE PUBLIC, SUSCITANT A PARTIR DE RECITS UNE REFLEXION SUR NOTRE RAPPORT AUX ANIMAUX ET NOTRE COMPORTEMENT BELLE ET SEBASTIEN CĂ©cile AUBRY " Une bĂȘte dangereuse rĂŽde dans la montagne. Toutes personne qui l'apercevra est autorisĂ©e Ă  l'abattre. " Que de sottise et de mĂ©chancetĂ© n'a-t-il pas fallu pour faire de Belle, la magnifique chienne pyrĂ©nĂ©enne, l'ennemie public numĂ©ro un ! Peu importe Ă  SĂ©bastien. NĂ© et grandi dans les solitudes neigeuses des sommets, il s'est jurĂ© de dĂ©fendre Belle, de la sauver envers et contre tous. Mais oĂč trouver un alliĂ©, quand le village entier se ligue contre le "monstre" ? Heureusement, SĂ©bastien a plus d'amis qu'il ne croit... comme le montre ce rĂ©cit de ses premiĂšres aventures. L'Histoire d'Edgar Sawtelle David Wroblewski Dans une ferme isolĂ©e au Nord du Wisconsin, le jeune Edgar Sawtelle grandit seul entre son pĂšre et sa mĂšre, avec qui il ne peut communiquer que par le langage des signes. Depuis deux gĂ©nĂ©rations, les Sawtelle Ă©lĂšvent et dressent une race de chiens d’exception Ă  qui il ne manque que la parole », dont Almondine, l’amie de toujours d’Edgar, est un merveilleux exemple. À l’arrivĂ©e de Claude, l’oncle du garçon, la paix du foyer vole en Ă©clats. Au Bonheur des chiens Remo Forlani Julien a horreur de la campagne et des chiens. Un dĂ©testable hĂ©ritage... et le voici Ă  la campagne, avec cent chiens. Ainsi commence un roman d'humour et d'amour... L'Appel de la forĂȘt J. London Oeuvre maĂźtresse de Jack London, ce roman fait revivre la vie des pionniers dans le Grand Nord, plongeant le lecteur dans l'univers des chercheurs d'or. On ne se lasse pas de relire les aventures du chien Buck, animal courageux au destin hors du commun. Vendu Ă  plus de six millions d'exemplaires aux Etats-Unis, traduit en une vingtaine de langues, "L'Appel de la forĂȘt" n'est pas seulement un classique de la littĂ©rature d'aventures, mais l'occasion pour Jack London d'exprimer sa vision du monde. À travers l'histoire de Buck, l'auteur du Talon de fer condamne aussi l'oppression du plus faible et l'injustice au profit de valeurs comme la solidaritĂ©, la tĂ©nacitĂ© et la fraternitĂ©. Un jour, un chien de Gabrielle Vincent La longue errance d'un chien que ses maĂźtres ont abandonnĂ© sur la route. Tout est dit, montrĂ©, exprimĂ©, sans un trait inutile, sans la moindre fausse note de sensiblerie. Une Ɠuvre qui ne ressemble Ă  aucune autre, par Gabrielle Vincent, la crĂ©atrice d'" Ernest et CĂ©lesine ". HISTOIRES DE CHIENS CLAVEL Six rĂ©cits de chiens sont ici racontĂ©s par un fervent admirateur et dĂ©fenseur des animaux. Tous les sentiments - amour, haine, complicitĂ©, abandon - des plus nobles aux plus douloureux, sont exprimĂ©s dans ces histoires poignantes. Un livre au souffle puissant oĂč l'hĂ©roĂŻsme est toujours du cĂŽtĂ© de l'animal, fidĂšle et confiant malgrĂ© la lĂąchetĂ© des humains. JE SUIS LE CHIEN de Katy Couprie Lors de sa promenade routiniĂšre, un chien recrĂ©e au grĂ© de ses rencontres les personnages qui composent son univers. Sous des allures un peu cyniques et vaguement misanthropes, cet album invite Ă  un regard crĂ©atif et ludique sur le quotidien. Il nous transmet la jubilation d'un chien, capable de rĂ©inventer le monde , de jouer avec des noms propres et des reprĂ©sentations de personnes. Version stimulante et fĂ©conde de la propension Ă  dĂ©crypter les inconnus, croisĂ©s dans la rue LES CHIENS AUSSI A. BEGAG C’est une famille de chiens qui ressemble Ă  s’y mĂ©prendre Ă  une famille d’immigrĂ©s. Le jour, les mĂąles font tourner la roue. Le soir, ils rejoignent leurs proches, dorment Ă  la niche et mangent Ă  la gamelle, se font discrets pour ne pas dĂ©ranger. MalgrĂ© cela, ils subissent chaque jour des brimades, des humiliations, certains d’entre eux crĂšvent dans la poussiĂšre sans que personne s’en Ă©meuve. Mais CĂ©sar, un chiot qui n’a pas sa langue dans sa poche, a cette vision d’un jour oĂč les chiens cesseront de faire les chiens, oĂč ils pourront accĂ©der au pays du Bonheur
 Il en parle autour de lui, rassemble d’autres chiens dĂ©cidĂ©s Ă  faire valoir leurs droits. GrĂące Ă  CĂ©sar, les chiens dĂ©couvrent que l’union fait la force. Ils s’organisent et obtiennent la reconnaissance de leurs justes revendications, ouvrant ainsi un chemin d’espoir pour tous les chiens opprimĂ©s
 WIKIPEDIA cite deux chiens cĂ©lĂšbres de contes - Guinefort, ou saint Guinefort, est le nom associĂ© Ă  un lĂ©vrier qui selon une lĂ©gende rapportĂ©e notamment par le dominicain Étienne de Bourbon vers 1250, possĂ©dait le pouvoir posthume de guĂ©rir des enfants. Selon cette lĂ©gende, le chien s'Ă©tait attaquĂ© Ă  un serpent qui voulait mordre l'enfant de ses maĂźtres, chĂątelains de Villars-les-Dombes. Son maĂźtre le passe au fil de l'Ă©pĂ©e en voyant l'enfant ensanglantĂ© gisant Ă  terre, car imputant d'abord Ă  son chien les blessures apparentes du nourrisson. En voyant le serpent dĂ©chiquetĂ© prĂšs du berceau et lorsque son enfant sain se rĂ©veille, il comprend sa mĂ©prise. Par la suite, ayant enterrĂ© son valeureux chien, il plante un buisson pour marquer l'emplacement de la dĂ©pouille. Les gens du lieu, puis d'autres, attribuent bientĂŽt au lĂ©vrier martyr des pouvoirs miraculeux, notamment ceux de guĂ©rir des enfants et se rendent au sanctuaire pour le vĂ©nĂ©rer. Face Ă  l'ampleur de la dĂ©votion, Étienne de Bourbon fera exhumer les restes du chien pour les brĂ»ler ainsi que l'arbuste et en fera Ă©tat dans son ouvrage De Supersticione. Une loi est votĂ©e pour interdire aux habitants de se rendre sur les lieux, sous peine de saisie de l'ensemble de leurs biens. Pourtant, le culte de ce saint LĂ©vrier persiste pendant plusieurs siĂšcles, jusqu'aux annĂ©es 1930, et ce malgrĂ© les interdictions rĂ©pĂ©tĂ©es de l'Église catholique romaine. - Roverandom est un livre Ă©crit par J. R. R. Tolkien en 1927. L'histoire conte les aventures d'un chiot nommĂ© Rover, qui aprĂšs avoir mordu un sorcier, se voit transformĂ© en jouet et renommĂ© en Roverandom. Un petit garçon acquiert le chien-jouet, mais finit par le perdre alors qu'il joue sur la plage. Le jouet est alors envoyĂ© par un sorcier vivre des aventures sur la Lune et dans la mer afin de retrouver son apparence originelle. Tolkien invente les aventures de Rover durant l'Ă©tĂ© 1925 pour consoler son fils Michael qui vient de perdre, sur la plage de Filey, son jouet favori, un petit chien en plomb. Il propose le texte Ă  son Ă©diteur, Allen & Unwin, en 1936, qui avait alors acceptĂ© avec enthousiasme Le Hobbit ; mais le succĂšs de ce dernier incite Stanley Unwin Ă  en rĂ©clamer une suite, et Roverandom ne fut probablement jamais sĂ©rieusement envisagĂ© pour la publication, de mĂȘme que les autres textes proposĂ©s par Tolkien Ă  la mĂȘme Ă©poque, Mr. Bliss et Le Fermier Gilles de Ham. Roverandom est finalement Ă©ditĂ© en 1998 par Wayne G. Hammond et Christina Scull, avec cinq illustrations de Tolkien. Au premier abord, Roverandom paraĂźt ĂȘtre un conte pour enfants, nĂ©anmoins le texte possĂšde plusieurs degrĂ©s de lecture d'une histoire pour enfants, jusqu'Ă  un texte contenant de la philologie ou de la mythologie, thĂšmes chers Ă  Tolkien, en passant par de nombreuses allusions voilĂ©es Ă  la propre vie de famille de Tolkien et de ses fils pour lesquels le rĂ©cit Ă©tait Ă  l'origine destinĂ© ; ou Ă  d'autres contes pour enfants comme ceux d'Edith Nesbit. Le rĂ©cit aborde de nombreux sujets, depuis des faits prĂ©cis s'Ă©tant dĂ©roulĂ©s Ă  l'Ă©poque de la rĂ©daction de l'histoire, comme l'Ă©clipse lunaire ratĂ©e, jusqu'Ă  l'utilisation de la langue et sa phonologie, sujet de prĂ©dilection de Tolkien, en passant, bien sĂ»r, par la rĂ©utilisation de mythologies diverses les mythologies grecque, celte, nordique, et bien Ă©videmment la propre mythologie de Tolkien. Outre son propre intĂ©rĂȘt comme conte pour enfants, c'est un texte important qui entre dans le contexte d'une des Ɠuvres majeures de Tolkien, car sa crĂ©ation intervient presque immĂ©diatement avant celle de Le Hobbit.
Ehbien voyez vous mon enfant dieu ma causĂ© dans sommeil j'arrive pas a dormir avec ma Josette qui ronfle comme pas possible mon dieu quelle m'Ă©nerve celle la est l'autre la dieu il ma dit va voir la belle clĂ©opatre dans son cercueil tout en or et tout bon bref il ma causĂ© quand mĂȘme pendant 1 heure c'est net que la haut sa doit pas ĂȘtre la fĂȘte tout les jours avec
Un chien qui pleure ne verse pas de larmes, bien entendu, non, il hurle, il couine, il gĂ©mit ou fait le loup ! Et les causes de tels comportements peuvent ĂȘtre multiples... Les pleurs du chien un moyen de communication Le chien possĂšde parmi ses nombreux outils de communication les vocalises pour s’exprimer. Dans de nombreux cas, c’est pour exprimer un mal-ĂȘtre, qu’il soit profond ou superficiel ! En effet, un chien qui pleure pour sortir ou un chien qui pleure devant son sac de croquettes sera un chien somme toute assez normal qui exprimera son impatience de maniĂšre ponctuelle. On pourra alors considĂ©rer ses pleurs comme Ă©tant superficiels et donc peu inquiĂ©tants. En revanche, pour un chien qui pleure sans cesse, sans raison apparente et qui donc adopte ce comportement de maniĂšre excessive, lĂ  il sera temps de se poser les bonnes questions et d’agir plutĂŽt que subir ! Pourquoi mon chien pleure ? Pour comprendre pourquoi son chien pleure, il faudra bien observer les Ă©lĂ©ments qui dĂ©clenchent ce comportement mais aussi l’environnement dans lequel est le chien et ce qui l’entoure au moment des pleurs ! Mon chien pleure lorsqu’il est seul On observe souvent ces comportements de pleurs la nuit pour les chiots qui viennent d’arriver dans leur nouveau foyer. Et on ne peut clairement pas leur reprocher ! Ils passent tout de mĂȘme d’une fratrie soudĂ©e et rassurante 24h/24h Ă  un environnement inconnu et explorĂ© de maniĂšre solitaire. Dans ce cas prĂ©sent, il faudra, avant de ramener le chiot Ă  la maison, prĂ©parer un nid douillet, rĂ©cupĂ©rer de chez l’éleveur des serviettes ou plaids pour que le chiot retrouve des odeurs familiĂšres, etc. AprĂšs l’arrivĂ©e Ă  la maison, vous pourrez proposer Ă  votre chien des colliers ou diffuseurs de phĂ©romones apaisantes qui reproduisent celles que la mĂšre Ă©met Ă  l’état naturel pour rassurer ses petits. C’est la marque Adaptil qui propose de nombreuses solutions collier, comprimĂ©s, diffuseurs pour rĂ©soudre les problĂšmes de stress, que ce soit chez les chiots ou les chiens adultes d'ailleurs. Ces outils peuvent aider mais ne rĂ©solvent pas tout ! Pour que votre chiot ou votre chien soit plus serein la nuit, et lorsqu'il est seul de maniĂšre gĂ©nĂ©rale, mĂȘme la journĂ©e, vous devrez par exemple rĂ©duire son espace de couchage, lui proposer un endroit refuge oĂč il pourra se sentir en sĂ©curitĂ©. ParallĂšlement Ă  tout cela, vous devez Ă©galement lui apprendre la solitude. Par exemple, ignorez votre chien lorsque vous partez travailler, ne lui dites pas au revoir et ne le couvrez pas de caresses, cela aura plutĂŽt tendance Ă  le stresser qu'Ă  le rassurer ! De mĂȘme Ă  votre retour, attendez que votre chien se calme avant de lui dire bonjour. Puis, donnez Ă  votre chien des occupations en votre absence, faites-lui comprendre qu'ĂȘtre seul peut ĂȘtre positif en lui donnant par exemple un jouet type Kong rempli de friandises, etc. Mon chien pleure lorsqu’il entend un son aigu A premiĂšre vue, cela peut paraitre drĂŽle, mais les chiens communiquent entre eux et parfois, un son proche du bruit que pourrait faire un chien peut dĂ©clencher les pleurs » du vĂŽtre. C’est en effet le cas lorsque les chiens font le loup, ils rĂ©pondent en gĂ©nĂ©ral Ă  un bruit qu’il estime similaire. Ceci est un comportement canin tout Ă  fait naturel qui ne doit pas ĂȘtre supprimĂ©, mais plutĂŽt contrĂŽlĂ© si les "pleurs" deviennent excessifs. On mettra alors en place des indications de renoncement et d'arrĂȘt. Mon chien pleure lorsqu’il n’a pas mon attention Ceci est un problĂšme comportemental assez rĂ©current ! En effet, beaucoup de chiens comprennent rapidement que pleurer attire de suite l’attention de leur maĂźtre ! Ainsi, ils dĂ©cident d’utiliser cette technique plus qu’efficace pour attirer l'attention ! Suite Ă  cela, vous ne devez jamais rĂ©pondre, car vous ne feriez que renforcer le comportement de votre chien. Donc Ă  part si cela vous amuse, ne validez pas votre chien lorsqu’il pleure pour attirer votre attention. Ignorez-le et attendez qu’il arrĂȘte pour lui proposer une interaction. Cela participe d'ailleurs Ă  apprendre Ă  votre chien Ă  gĂ©rer correctement une Ă©motion importante la frustration ! Ainsi, votre chien comprendra que lorsqu’il pleure, vous l’ignorez, en revanche, lorsqu’il est calme et silencieux, vous vous occupez de lui ! Mon chien pleure parce qu’il s’ennuie Un chien qui s’ennuie pourra le montrer de mille et une façons et vous en serez trĂšs rapidement informĂ© ! En effet, les pleurs ne sont pas systĂ©matiques dans ces cas lĂ , mais s’ils sont accompagnĂ©s de destructions, d’activitĂ©s de substitution, d’aboiements excessifs. Vous pouvez ĂȘtre sĂ»r que votre chien vous fait passer un message occupe-toi de moi, promĂšne-moi, stimule-moi, bref ! Fais quelque chose ! Loin de vouloir renforcer le conditionnement vu dans le point prĂ©cĂ©dent, il s’agit ici de rĂ©pondre correctement aux besoins de son chien et de le combler Ă  la hauteur de ses attentes. Un chien n’est pas une peluche ou une simple alarme en cas d’intrusion, vous devez rĂ©pondre Ă  ses besoins physiques, mentaux, sociaux et olfactifs pour qu’il soit bien dans ses pattes, au quotidien ! Mon chien pleure par douleur Si vous avez un chien ĂągĂ©, vous pouvez aussi vous inquiĂ©ter de sa bonne santĂ© s’il se met, du jour au lendemain Ă  pleurer sans raison apparente ! Filez chez le vĂ©tĂ©rinaire pour Ă©carter une Ă©ventuelle maladie ou un quelconque problĂšme physique. Ne vous inquiĂ©tez donc pas de l’apparition de comportements nouveaux, ils sont clairement en lien avec l’ñge avancĂ© de votre toutou. Cependant, cela ne vous empĂȘche bien entendu pas d’aller consulter votre vĂ©tĂ©rinaire pour vĂ©rifier cette hypothĂšse. A lire aussi GĂ©rer la peur de l'humain chez le chien En rĂ©sumĂ©, que faire si mon chien pleure ? Si cela arrive du jour au lendemain sans prĂ©venir, rendez-vous chez votre vĂ©tĂ©rinaire pour qu’il puisse examiner votre animal et dĂ©celer une Ă©ventuelle maladie qui engendrerait chez votre toutou une douleur Ne renforcez pas votre chien en essayant de le calmer ou le rassurer lorsqu’il agit ainsi Ne le grondez pas non plus et cherchez plutĂŽt Ă  identifier la cause d’un tel comportement pour le rĂ©gler en profondeur Apprenez Ă  votre chien Ă  gĂ©rer la solitude, d’une part, mais aussi la frustration pour qu’il accepte plus naturellement et sereinement les diverses situations qui s’imposent Ă  lui s5wL0. 351 347 271 332 416 493 180 83 251

mon chien pleure avec son os dans la gueule