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AUXCABINETS Malgré l`humour et la vertu Il faut ici montrer son cul AUX CABINETS Malgré l'humour et la vertu Il faut ici montrer son cul Malgré la haine et la fierté Il faut ici se défroquer Malgré l'amour et la tendresse Il faut ici montrer ses fesses. Poussez ! poussez ! les constipés Le temps ici n'est pas compté Venez ! venez ! foules empressées Soulager là votre diarrhée Car en ces lieux souvent chéris Même le papier y est fourni. Soit qu'on y pète, soit qu'on y rote Tout est permis au sein des chiottes Mais ? graine de vérole ou de morpion N'oubliez pas d'vous laver l'fion De ces WC tant usités Préservez donc l'intégrité. Rendons gloire à nos vespasiennes De faïence ou de porcelaine ! Que l'on soit riche ou bien fauché Jamais de classe dans les WC Pines de smicards ou de richards Venez tous voir mon urinoir ! Qu'ils s'appellent chiottes, goguenots, waters Tout l'monde y pose son derrière On les dit turcs ou bien tinettes Tout est une question de cuvette Quand celles-ci se trouvent bouchées Nous voilà tous bien emmerdés. Entrez, entrez aux cabinets Nous raconter vos p'tits secrets Savoir péter c'est tout un art Pour ne pas chier dans son falzar. Si cet écrit vous semble idiot Torchez-vous-en vite au plus tôt Si au contraire il peut vous plaire Affichez-le dans vos waters !!!
AUXCABINETS Malgré l'humour et la vertu Il faut ici montrer son cul Malgré la haine et la fierté Il faut ici se défroquer Malgré l'amour et la tendresse Il faut ici montrer ses fesses. Poussez ! poussez ! les constipés Le temps ici n'est pas compté Venez ! venez ! foules empressées Soulager là votre diarrhée Car en ces lieux souvent chéris Même
Pour ce lieu de passage obligé qui a inspiré les plus grands… Avant de quitter l’oublietteJetez vos yeux sur la cuvetteN’imitez pas ceux qui s’en vontLaissant leurs souvenirs au fond Prenez plutôt la balayetteVersez de l’eau avec douceurFrottez ensuite avec ardeurEt partez quand la place est nette. Voltaire Toi qui soulages ta tripeTu peux dans cet antre obscurChanter ou fumer la pipeSans mettre tes doigts au mur Stéphane Mallarmé LE PETIT ENDROIT Vous qui venez iciDans une humble posture, De vos flans alourdisDéposer un fardeau, Veuillez, quand vous aurez soulagé la natureEt déposé dans l’urne un modeste cadeau, Epancher de l’amphore un courant d’onde pureEt, sur l’autel fumant poser en chapiteau, Ce couvercle arrondi dont l’austère jointureAux parfums indiscrets doit servir de tombeau Poème d’Emmanuel Arago souvent attribué à tort à Alfred de Sand à envoyé ce poème à George Sand, sa mère. Ici viennent tomber en ruinesLes chefs d’oeuvre de la cuisine. Brillat-Savarin Cambronne — on y songe avec peine —Ne se fut pas montré bien français En criant aux Anglais le mot qui porte veine,C’était fatalement assurer leur succès. Tristan Bernard Chasseur sachant chasserIci sachez pousser. Louise de Vilmorin avait écrit dans les vastes et belles toilettes du relais de chasse de Jean de Beaumont, et sur un livre d’or prévu à cet effet dans ledit endroit. Dans ce lieu peu agréableMais pourtant indispensable,Tenez vous comme à tableFaites que la lunette Ressemble a votre assietteEt qu’il n’y reste aucune mietteCar c’est ici que tombent en ruinesAvec odeur et triste mine,Les restes de la cuisine Affichée dans les toilettes d’un restaurant de Lorraine AUX CABINETS Malgré l’humour et la vertuIl faut ici montrer son culMalgré la haine et la fiertéIl faut ici se défroquerMalgré l’amour et la tendresseIl faut ici montrer ses fesses. Poussez ! Poussez ! Les constipésLe temps ici n’est pas comptéVenez ! Venez ! foules empresséesSoulager là votre diarrhéeCar en ces lieux souvent chérisMême le papier y est fourni. Soit qu’on y pète, soit qu’on y roteTout est permis au sein des chiottesMais ? graine de vérole ou de morpionN’oubliez pas d’vous laver l’fionDe ces WC tant visitésPréservez donc l’intégrité Rendons gloire à nos vespasiennesDe faïence ou de porcelaine !Que l’on soit riche ou bien fauchéJamais de classe dans les WCPines de smicards ou de richardsVenez tous voir mon urinoir ! Qu’ils s’appellent chiottes, goguenots, watersTout l’monde y pose son derrièreOn les dit turcs ou bien tinettesTout est une question de cuvetteQuand celles-ci se trouvent bouchéesNous voilà tous bien emmerdés. Entrez, entrez aux cabinetsNous raconter vos p’tits secretsSavoir péter c’est tout un artPour ne pas chier dans son falzar. Si cet écrit vous semble idiotTorchez-vous-en vite au plus tôtSi au contraire il peut vous plaireAffichez-le dans vos waters !!! Auteur inconnu !
AUXCABINET. Malgré l'humour et la vertu Il faut ici montrer son cul !!!! Malgré la haine et la fierté Il faut ici se défroquer !!!! Malgré l'amour et la tendresse Il faut ici montrer ses fesses. Poussez ! poussez ! les constipés Le temps ici n'est pas compté Venez ! venez ! foules empressées Soulager là votre diarrhée Car en ces lieux souvent chéris Même le papier y est
didineingénieur barrière HérasMessages 34Date d'inscription 27/11/2008Age 35Localisation Fillinges citySujet Poème pour les toilettes Mer 25 Fév - 1958 Poème pour les toilettes Malgré l'humour et la vertu Il faut ici montrer son cul Malgré la haine et la fierté Il faut ici se défroquer Malgré l'amour et la tendresse Il faut ici montrer ses fesses. Poussez ! poussez ! les constipés Le temps ici n'est pas compté Venez ! venez ! foules empressées Soulager là votre diarrhée Car en ces lieux souvent chéris Même le papier y est fourni. Soit qu'on y pète, soit qu'on y rote Tout est permis au sein des chiottes Mais ? graine de vérole ou de morpion N'oubliez pas d'vous laver l'fion De ces WC tant usités Préservez donc l'intégrité. Rendons gloire à nos vespasiennes De faïence ou de porcelaine ! Que l'on soit riche ou bien fauché Jamais de classe dans les WC Pines de smicards ou de richards Venez tous voir mon urinoir ! Qu'ils s'appellent chiottes, goguenots, waters Tout l'monde y pose son derrière On les dit turcs ou bien tinettes Tout est une question de cuvette Quand celles-ci se trouvent bouchées Nous voilà tous bien emmerdés. Entrez, entrez aux cabinets Nous raconter vos p'tits secrets Savoir péter c'est tout un art Pour ne pas chier dans son falzar. Si cet écrit vous semble idiot Torchez-vous-en vite au plus tôt Si au contraire il peut vous plaire Affichez-le dans vos waters !!!
Retouraux sources pour Pascal Clément. A soixante-sept ans, l'ancien garde des Sceaux rejoint le cabinet d'avocats FTPA qui l'avait embauché en 1982. Quelques cheveux blancs et huit mandats de
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Lasituation actuelle de la Suisse aux plans social, économique et budgétaire, montre que notre « modèle », malgré sa faible adéquation au changement, la « navigation à vue » qu'il induit et la faiblesse des exécutifs qu'il implique, s'est avéré d'une efficacité remarquable depuis un demi-siècle. Il a été déterminant dans l'élévation du niveau de vie des Suisses et leur
Si l'on en croit sa prolifique actualité, Zappa n'est pas mort, il sent juste un peu bizarre. Rien que pour l'année 2016, un demi-siècle très exactement après la sortie de Freak Out!, premier album des Mothers of Invention, les thuriféraires du prophète freak ont pu se mettre sous la dent un documentaire remarqué au festival du film de Sundance et trois nouveaux albums inédits. Enfin, pour les francophones, les éditions Gallimard viennent de publier une nouvelle biographie du guitar hero dadaïste, dans la collection Folio 1.Le tout dans une période fort agitée sur la planète Zappa. Depuis le décès, en octobre 2015, de sa femme Gail – gardienne du temple procédurière qui avait fait du compositeur une marque jusqu'à la moustache déposée et de ses archives un fonds de commerce 60 albums posthumes ! –, les héritiers du Zappa family trust se font la guerre par avocats interposés. Dweezil Zappa, l'aîné guitariste qui joue sur les scènes internationales l'œuvre paternelle à la tête du groupe Zappa Plays Zappa depuis dix ans, s'est soudainement vu interdire par son frère Ahmet, gestionnaire du trust, le droit de faire toute référence à leur père – à moins de s'acquitter de nouveaux droits d'exploitation prohibitifs. La tournée actuelle s'appelle donc Dweezil Zappa Plays Whatever The F%k He Wants, Cease & Desist Tour», soit Dweezil Zappa joue ce qu'il a envie de jouer putain, ordonnance de cessation et d'abstention».Autant de raisons de rencontrer le dernier biographe français de Frank Zappa, Guy Darol, romancier et zappaologue confirmé, auteur de cinq livres sur le guitariste. A priori, on pourrait penser le sujet épuisé, notamment par la trilogie ultra-érudite bien que limite hermétique pour les non-spécialistes signée Christophe Delbrouck dans les années 2000 Editions du Castor astral. Et pourtant, à l'opposé de cette approche quasi talmudique, Darol s'attache à faire le récit d'une vie» de façon synthétique et grand public, avec notamment, un focus sur l'enfance méconnue de l'iconoclaste et ses combats politiques, qui n'ont jamais été autant d'actualité», selon Darol. Le contexte actuel de replis identitaires et de montée des populismes éclaire d'une lumière particulière la vie et l'œuvre satirique de ce totem de la contre-culture américaine à la fois pourfendeur du religieux, mais d'une grande méfiance, voire d'un certain conservatisme, vis-à -vis des utopies du XXe siècle du flower power au communisme et du politiquement correct» livre débute par une généalogie poussée de la famille Zappa, de ses aïeux siciliens à l’arrivée de son père en Amérique, avant un récit détaillé et rare de ses jeunes années…Guy Darol On y comprend de nombreux aspects de sa personnalité adulte. D'abord, cette passion juvénile et symbolique pour la chimie il passait son temps à chercher la formule de la poudre à fusil pour préparer ses pétards artisanaux… Ensuite, Zappa, c'est un enfant de l'immigration. Son père a quitté la Sicile au début du XXe pour s'installer à Baltimore [au nord de Washington, ndlr] où il a eu de grandes difficultés à s'insérer dans la société américaine. A l'époque, les Siciliens étaient vus comme des bons à rien, sales et répugnants, avec une propension à soulever des émeutes. Le père de Zappa lui a tout raconté, ça l'a autant meurtri que marqué. D'où son antiracisme, lui qui fut l'un des premiers rockeurs à s'entourer de musiciens de toutes origines Noirs, Latinos, etc. Quitte à se voir interdire de jouer dans certains clubs. C'est aussi ça qui fait que Zappa est l'homme de tous les mélanges, mais aussi un fan de doo-wop et de r'n'b, musique d'émancipation noire dans laquelle il a toujours qui n’empêchait pas Zappa d’être très patriote…Absolument, il se sentait farouchement Américain, très attaché à la Constitution [et surtout au Ier amendement liberté de religion, d'expression, de la presse, de réunion] mais aussi lucide sur le fait que son pays, malgré sa grandeur apparente et sa puissance, était culturellement petit», très jeune encore à ce niveau-là …Et pourtant il aurait dit Il n’y a pas d’enfer, juste la France.»Rires Oui, mais il faisait surtout référence à ses conditions de tournée ici, au fait que l'acoustique des salles était souvent mauvaise, à la vétusté des hôtels avec encore des toilettes à la turque, ce genre de choses. Il avait un rapport très contradictoire avec l'Europe s'il se sentait totalement américain, c'est en Europe qu'il avait son meilleur public, le plus fidèle, et là qu'il a eu la plus grande reconnaissance. Et ses meilleures année, le documentaire Eat That Question, compilation d’interviews de Zappa, a tenté de tracer les contours de sa pensée et son influence. Le mois dernier, Bryce Dessner, du groupe indé The National, a joué The Perfect Stranger avec l’ensemble intercontemporain à la Philharmonie de Paris… Y aurait-il un regain d’intérêt pour Zappa?Je l'espère et j'ai cette impression aussi. Je milite pour que cette voix et cette posture musicale et politique soit entendue. Dans le monde du jazz en particulier, son nom circule de plus en plus, on le voit comme un compositeur sérieux, un pionnier du décloisonnement des styles et de l'effacement des genres. Quant à son regard acerbe et acéré sur l'Amérique aux prises avec le fondamentalisme sous toutes ses formes et les dérives de la société de consommation, eh bien, on en voit la justesse aujourd'hui. Quand on pense qu'un créationniste [le Républicain Ben Carson] est pressenti pour entrer dans le cabinet de Trump ! Ce sont des choses qu'il dénonçait en temps réel, au moment où elles émergeaient. C'est comme s'il était toujours en campagne électorale – d'ailleurs, il y a eu cette idée qu'il allait se présenter en 1992…C’était sérieux ?Le sérieux avec Zappa, ça a toujours été la grande question. Does humour belong in music ?» Est-ce que l'humour peut s'intégrer à la musique ?», demandait-il. Je pense qu'il avait le même questionnement avec la politique. En tout cas, dans la dernière tournée de 1988, c'est véritablement une campagne qu'il mène sur scène, contre ce qu'il appelle les bouffons du capitole» et les prédicateurs chrétiens, tout en incitant les jeunes à aller voter. Il disait Si Nixon et Reagan ont pu faire de telles conneries, je ne peux pas faire pire.» Il avait quand même envisagé de faire une étude de faisabilité, et avait un réseau prêt à le soutenir. Puis la maladie l'a rattrapé et il n'était pas en état de faire quoi que ce soit en 1992 [Zappa est décédé d'un cancer en 1993]. Il se voyait comme un dénonciateur d'impostures, quels que soient les partis – farouchement anti-reaganien, il s'était aussi attaqué au leader démocrate noir Jesse Jackson à cause de ses sympathies pour Fidel Castro. C'était son côté anticommuniste, un des rares sujets sur lequel il s'entendait avec son père. Il a d'ailleurs refusé une tournée de six mois en URSS et a été accueilli en héros à Prague par Václav Havel !Ce qui laisse pantois en l’écoutant aujourd’hui, c’est à quel point certains de ses textes sont osés, voire offensants…Il était complètement sans filtre, c'était une autre époque. On peut d'ailleurs se demander s'il pourrait s'en tirer sur scène avec ça aujourd'hui. Cela dit, il a été censuré très tôt en 1971, le Royal Albert Hall [de Londres] annule à la dernière minute son concert après que son administratrice ait lu les livrets de ses disques. Par la suite, il a eu des problèmes avec quelques féministes, a été taxé d'homophobie à cause de Bobby Brown et la chanson Jewish Princess a été attaquée par certaines ligues antiracistes. Derrière les blagues salaces, il cherchait surtout à se moquer de tout système de pensée. D'où son combat contre l'instauration du fameux autocollant Parental Advisory Explicit Lyrics» [Vigilance parentale paroles explicites»] et sa virulente défense de ce que les ligues de vertu appelaient le porn rock» dans les années a-t-on l’impression que Zappa n’est pas vraiment entré dans le panthéon de la pop culture des seventies ?Il s'est toujours dérobé au système des marchandises standardisées. We're Only in It For the Money 1968 [On fait ça seulement pour l'argent»], pastiche du Sgt Pepper's des Beatles, est une mosaïque de tubes en puissance. Mais systématiquement, il casse ses jouets. Pas pour les rendre inaudibles, mais pour en tuer le potentiel commercial, dans une volonté de déjouer le système…D’un autre côté, il se comportait comme un vrai chef d’entreprise avec ses musiciens…On a essayé de le rattacher à toutes les doctrines, du marxisme au situationnisme. Dans son autobiographie, il se définit en tant que conservateur pragmatique». En plein Summer of Love [à San Francisco, l'été 1967], il a une posture radicale sur la drogue ses musiciens peuvent se défoncer autant qu'ils le veulent chez eux, mais dès qu'ils répètent ou enregistrent pour lui, ils ne doivent toucher à rien. Un homme complexe plus que de contradictions. D'un côté une démarche libertaire presque anarchiste, de l'autre une façon de travailler très sérieuse, comme un entrepreneur. Sauf qu'il n'a jamais tiré de grands profits de sa musique, il s'autofinançait et a toujours perdu de l' expliquez-vous la guerre fratricide à laquelle se livrent ses héritiers ?Dweezil a renoncé à une carrière prometteuse de guitariste pour se dévouer entièrement à la figure paternelle – et il l'a fait avec un groupe de qualité, appliqué. Le seul problème, c'est qu'il a le charisme d'une endive et n'a pas la drôlerie de son père. Quant au reste de la famille, que ce soit Ahmet ou Moon Unit [qui chanté sur Valley Girl, le seul single de Zappa classé au Top 40], pour le coup, ils sont vraiment dans la maxime We're only in it for the money», soit l'exploitation d'un capital. On pensait qu'avec la mort de Gail Zappa, les choses allaient se détendre, que les nombreux tribute bands et festivals harcelés par les assignations en justice allaient pouvoir souffler – il était quasiment devenu impossible de jouer la musique de Zappa ! Ça semble mal confrère pourtant féru de psychédélisme seventies nous a confié la raison de son aversion pour Zappa le sarcasme constant. A-t-il un jour été premier degré dans sa musique ?Oui je pense, avec Pierre Boulez notamment, quand celui-ci joue son œuvre à Paris en 1984. Zappa avait découvert le Marteau sans maître adolescent c'est l'aboutissement d'une vie, la consécration. La représentation, hélas, ne lui plaira pas – il est déçu par les musiciens de l'orchestre qui jouent plus la montre que sa musique. Mais l'expérience l'encourage à se lancer dans la composition de The Yellow Shark, dernier artefact de sa discographie sortie de son vivant, avec Peter Rundel, un chef d'orchestre qui lui apporte enfin, bien que très tardivement, satisfaction. Dès son enfance, il veut être compositeur, comme Varèse, et à la fin de sa vie, il y arrive. Il y avait chez lui cette obsession de boucler la boucle.1 Frank Zappa, Guy Darol, Folio Biographies, 352 pages, 9,20 €.
BLAGUEPOEME Aux cabinets Malgré l'humour et la vertu Il faut ici montrer son cul Malgré la haine et la fierté Il faut ici se défroquer Facebook. E-post eller telefon: Passord: Forgot account? Registrer deg. Sjå meir frå ZA GASY TIA MIVANITIKA på Facebook. Logg på . eller. Opprett ny konto. Sjå meir frå ZA GASY TIA MIVANITIKA på Facebook. Logg på. Forgot
On savait déjà Valérie Trierweiler, la compagne de François Hollande, intelligente et cultivée ses chroniques à Paris Match ne laissent planer, sur ce point, aucun doute. Elles font souvent mouche ! On la savait également belle et distinguée son allure lors de la cérémonie d'investiture de François Hollande à la présidence de la République, le 15 mai dernier, a paru même infiniment plus chic, avec sa simple mais élégante robe noire et ses fins escarpins à hauts talons, que la pourtant gracieuse Carla Bruni, alors quelque peu godiche, à côté d'elle, avec ses chaussures plates, son pantalon un peu long et son air fatigué. Sarko était vraiment épuisant ! Mais on sait maintenant Valérie Trierweiler libre également ce qui, dans la France un peu coincée d'aujourd'hui, surtout chez ces politiciens engoncés en leurs très conventionnelles postures de circonstance, ne peut, certes, que surprendre ce que d'aucuns appellent à raison, pour mieux la fustiger, la "pensée unique". Indépendance Car c'est en effet de cet inestimable esprit d'indépendance - le bien le plus précieux pour tout homme et toute femme épris de cette valeur suprême qu'est la liberté de pensée et de parole - que la première dame de France a fait remarquablement preuve en affichant publiquement son soutien, contre les injonctions du Parti socialiste, et donc contre son compagnon lui-même, le très puissant président de la République, à Olivier Falorni, dissident socialiste menaçant de battre Ségolène Royal dans la circonscription de La Rochelle, au second tour des législatives. Le premier drame de France, comme l'ont qualifié les mieux inspirés ! Je suis en outre convaincu que cette femme d'une rare noblesse de sentiments, comme de force de caractère, n'a agi là qu'en conscience - l'emploi du terme "désintéressé", fréquent chez elle, y compris dans ce fameux tweet, tend à le prouver -, et non bassement mue par un quelconque esprit de vengeance personnelle, de mesquine rivalité ou de vulgaire jalousie. "Oseur" Ce séditieux et nécessaire esprit d'indépendance, signe d'une tout aussi appréciable âme rebelle, ce grand écrivain du XIXe siècle que fut Jules Barbey d'Aurevilly l'explique particulièrement bien, tout en finesse et nuances, dans le superbe tableau qu'il brossa, en son petit mais historique essai sur le dandysme, de lord Brummell, alors surnommé, tout à la fois, le "prince des dandys", l'"arbitre de l'élégance" et "Beau Brummell" "Ce qui fait le Dandy, c'est l'indépendance. Autrement, il y aurait une législation du Dandysme, et il n'y en a pas." [1], y précise-t-il. Il ajoute, y conférant par la même occasion une définition aussi pertinente qu'originale du dandy "Tout Dandy est un oseur, mais un oseur qui a du tact, qui s'arrête à temps et qui trouve, entre l'originalité et l'excentricité, le fameux point d'intersection de Pascal." [2]. Puis il conclut "Ainsi, une des conséquences du Dandysme, un de ses principaux caractères [...], est-il de produire toujours l'imprévu, ce à quoi l'esprit accoutumé au joug des règles ne peut pas s'attendre en bonne logique. [...] C'est une révolution individuelle contre l'ordre établi, quelquefois contre nature. [...] Le Dandysme [...] se joue de la règle et pourtant la respecte encore. Il en souffre et s'en venge tout en la subissant ; il s'en réclame quand il y échappe ; il la domine et en est dominé tour à tour double muable caractère ! Pour ce jeu, il faut avoir à son service toutes les souplesses qui font la grâce, comme les nuances du prisme forment l'opale, en se réunissant. C'était là ce qu'avait Brummell. [...] Il était la preuve de cette vérité [...] c'est que si l'on coupe les ailes à la Fantaisie, elles repoussent plus longues de moitié." [3]. L'étoffe des vrais héros De fait "Cette révolution individuelle contre l'ordre établi", cette très subtile manière de se "jouer de la règle tout en la respectant encore", cette encore plus adroite façon de "s'en venger tout en la subissant" et de "la dominer en étant dominé tour à tour", c'est là l'immense et rare privilège dont peut se targuer aujourd'hui, tel ce "double muable caractère" qu'incarna jadis le beau Brummell, la belle Valérie ! Cette éminente femme dandy des temps modernes, magnifiquement insolente avec ses tweets impromptus qui font jaser jusqu'aux plus mauvaises langues du Palais-Bourbon, affolent les cerveaux les plus compassés de la République et font trembler jusqu'aux ors de l'Élysée, n'a pas seulement, pour elle, le poids des mots et le choc des photos, comme ont pu ironiser certains balourds rompus à la médisance. Elle a surtout, comme tout authentique dandy, même lorsqu'il s'ignore, l'étoffe, alliée au panache, des vrais héros courageux et solitaires, insoumis même dans l'adversité et indomptables même sous la contrainte. C'est là , du reste, la plus profonde et juste des définitions que l'on n'ait jamais données du dandysme "Le dandysme est le dernier éclat d'héroïsme dans les décadences", établit le grand Baudelaire, maudit d'entre les maudits et impie parmi les impies, dans une critique d'art ayant pour emblématique titre "Le peintre de la vie moderne". Style Certes serait-il exagéré, et même inexact, de dire que la France contemporaine vit aujourd'hui, malgré son conformisme ambiant et son moral en berne, une époque de décadence. Elle vient même de prouver, avec l'élection de François Hollande à la tête de l'État, exactement le contraire l'alternance politique, voire idéologique, est un indubitable signe de bonne santé sociale et d'équilibre démocratique. Mais, enfin, la France serait-elle donc devenue à ce point provinciale, "bon chic bon genre" et petite-bourgeoise, que même Ségolène, femme pourtant réputée émancipée, ne comprendrait pas combien Valérie, ainsi parée de la race des seigneurs, s'avère... royale ? Il n'est pas d'ordre qui tienne, ni de diktat qui vaille, pas même émanant du parti de la personne avec laquelle on partage sa vie, face à un dandy pour qui l'existence tout entière consiste à se poser en s'opposant, pour mieux s'imposer question d'exigence intellectuelle plus encore qu'esthétique. On appelle cela le style ! Banni Quant à savoir si l'autorité du président aurait été ainsi écornée, remise en cause ou malmenée, c'est là une question dont un dandy, libertaire et subversif par définition, n'a franchement que faire "La désobéissance, pour qui connaît l'histoire, est la vertu originelle de l'homme. C'est par la désobéissance que le progrès s'est réalisé, par la désobéissance et par la révolte" [4], affirme Oscar Wilde, faisant de la rébellion un facteur de progrès pour toute civilisation, dans cette utopie socialo-anarchiste que représente ce petit livre programmatique qu'est le bien nommé L'âme de l'homme sous le socialisme. Reste à espérer que Valérie Trierweiler n'aura pas à payer un jour le très cher prix de cette liberté qu'elle ose ainsi s'accorder à l'ombre de l'Élysée, mais sous la lumière des projecteurs. C'est pour ce type d'impudence que lord Brummell fut naguère banni de Buckingham Palace par le prince de Galles, à qui il s'était permis de tenir effrontément tête lui aussi. Il fut répudié, jusqu'à un exil forcé, par tous les courtisans de Londres. Il n'en manque pas non plus, aujourd'hui, à Paris, où, si on ne coupe certes plus les trop fortes têtes, on sait néanmoins encore comment abattre les trop grandes gueules. Et ça, ce n'est pas très dandy ! * Daniel Salvatore Schiffer, philosophe, auteur de Philosophie du dandysme - Une esthétique de l'âme et du corps PUF, Oscar Wilde Gallimard - Folio Biographies et Le dandysme - La création de soi François Bourin éditeur. [1] Jules Barbey d'Aurevilly, Du dandysme et de George Brummell, in OEuvres romanesques complètes, II, Paris, Gallimard, " La Pléiade", 1966, p. 689. [2] Ibid., p. 689. [3] Ibid., p. 675-676. [4] Oscar Wilde, L'âme de l'homme sous le socialisme, in OEuvres, Paris, Gallimard, "La Pléiade", 1996, p. 932-933.
vGV6sf. 359 144 495 80 431 44 28 110 492
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