Accéder au contenu principal Dans ce recueil de courts textes, le rédacteur de la Constitution américaine et inventeur du paratonnerre nous livre des conseils aussi loufoques qu’indispensables sur des sujets divers et variés de la vie quotidienne. Vous apprendrez ainsi comment bien choisir votre maîtresse, pourrez lire la touchante supplique de la main gauche ou vous initier avec humour au commérage, entre autres utiles fantaisies. J’avais acheté ce livre en raison de son titre racoleur et de sa très jolie édition à la mise en page soignée imprimée sur un très beau papier. Un objet de très bonne facture, comme on en trouve trop peu à des tarifs encore relativement raisonnables. C’était donc l’objet plus encore que son contenu qui m’avait attirée. Je pense d’ailleurs aller voir d’un peu plus près le catalogue des éditions finitude… Cette lecture fut un plaisir. Je connaissais peu Benjamin Franklin et j’ai appris nombre de choses très intéressantes à son sujet dans l’introduction qui lui est consacrée. Quand à ses textes, ils sont des plus savoureux ! On y trouve un humour délectable qui n’a bien souvent pas pris une ride. J’ai beaucoup aimé cette lecture divertissante qui instruit et amuse tout à la fois. Les Commérages, comme toute vertu, portent en eux-mêmes leur propre récompense en nous donnant la satisfaction de paraître meilleure que les autres, tout en constatant qu’ils ne nous sont réellement pas supérieurs. Navigation des articles
Ellefinit par comprendre que Dan ne divorcera jamais pour elle. C'est alors qu'elle rencontre Pete, un soldat qui tombe instantanĂ©ment amoureux d'elle et lui demande de l'Ă©pouser. Le mariage, la sĂ©curitĂ©. Tout ce dont Daisy a toujours rĂŞvĂ©. PartagĂ©e entre ses rĂŞves et sa passion, entre Pete et Dan, quelle voie Daisy choisira-t-elle ? Sortir PubliĂ© le 01/09/18 mis Ă jour le 08/12/20 Partager © Laurencine Lot Au Lucernaire, Arnaud Denis met en scène “Mademoiselle Molière”, une pièce qui fait revivre un moment charnière de l’existence du cĂ©lèbre dramaturge, entre souffrance amoureuse et grandes Ĺ“uvres. Entrer dans l’intimitĂ© d’un couple dont le destin a façonnĂ© l’histoire théâtrale… En cette fin d’étĂ© oĂą commencent Ă peine Ă rouvrir les salles de spectacle, et oĂą se prĂ©parent encore de plus ambitieuses productions, voilĂ ce que propose avec simplicitĂ© et mordant GĂ©rard Savoisien dans Mademoiselle Molière. Il y explore ce qu’a pu ĂŞtre la rupture entre Madeleine BĂ©jart et Molière, après vingt ans de vie commune ; quand celui-ci annonce qu’il est Ă©perdument amoureux de la fille de Madeleine, de dix-neuf ans sa cadette. Les mĂ©chantes langues Âdirent alors qu’Armande Ă©tait aussi sa propre fille… D’emblĂ©e l’union Âs’annonce mal. Et comme le prĂ©dit la ÂdĂ©sespĂ©rĂ©e — et jalouse — Madeleine, sa frivole rejetonne ne manqua pas de tromper vite son barbon d’époux ; suscitant la crĂ©ation de la coquette CĂ©limène du Misanthrope, en 1666, quand Molière avait imaginĂ© pour elle la naĂŻve Agnès de L’Ecole des femmes, en 1662… Savoisien s’immisce sans chichis dans l’intimitĂ© d’un couple façonnĂ© par l’amour du théâtre. Issue d’une lignĂ©e de comĂ©diens, Madeleine 1618-1672, maĂ®tresse femme indĂ©pendante, Ă la beautĂ© comme au talent Ă©blouissants, a forgĂ© l’artiste Molière 1622-1673. L’interprète autant que l’auteur dramatique. Comment supporta-t-elle la trahison de son ingrat compagnon ? On imagine sa douleur ; et le scandale que durent provoquer pareilles Ă©pousailles. Sans se hasarder dans les abĂ®mes et dĂ©tresses de la Âpassion — en ces temps pudiques et sans complaisance oĂą le moi Ă©tait encore superbement haĂŻssable, selon le contemporain Blaise Pascal —, l’auteur fait revivre un moment charnière de l’existence de Molière. Avant qu’il ne bascule lui aussi dans la souffrance amoureuse qui fera naĂ®tre les plus grandes Ĺ“uvres. C’est pourtant le rĂ´le de Madeleine — incarnĂ© avec humour et vitalitĂ© par Anne Bouvier — qui est le plus riche dans le duo un rien dĂ©sĂ©quilibrĂ©. Mais la mise en scène simple et vive d’Arnaud Denis fait habilement traverser l’art du théâtre au XVIIe siècle et du jeu chez Molière. Belle promenade dans le temps. Et l’éternitĂ© du couple. Mademoiselle Molière. GĂ©rard Savoisien. DurĂ©e 1h15. Mise en scène Arnaud Denis. Jusqu’au 4 nov., Lucernaire, Paris 6e. TĂ©l. 01 45 44 57 34. théâtre La chronique de Fabienne Pascaud Partager Contribuer Sur le mĂŞme thème Postez votre avis Pour soutenir le travail de toute une rĂ©daction, abonnez-vous Pourquoi voyez-vous ce message ? Vous avez choisi de ne pas accepter le dĂ©pĂ´t de "cookies" sur votre navigateur, qui permettent notamment d'afficher de la publicitĂ© personnalisĂ©e. Nous respectons votre choix, et nous y veillerons. Chaque jour, la rĂ©daction et l'ensemble des mĂ©tiers de TĂ©lĂ©rama se mobilisent pour vous proposer sur notre site une offre critique complète, un suivi de l'actualitĂ© culturelle, des enquĂŞtes, des entretiens, des reportages, des vidĂ©os, des services, des Ă©vènements... QualitĂ©, fiabilitĂ© et indĂ©pendance en sont les maĂ®tres mots. Pour ce faire, le soutien et la fidĂ©litĂ© de nos abonnĂ©s est essentiel. Nous vous invitons Ă rejoindre Ă votre tour cette communautĂ© en vous abonnant Ă TĂ©lĂ©rama. Merci, et Ă bientĂ´t. S’abonner RĂ©giondoloise - Tribunal Il ne sait choisir entre sa femme et sa maĂ®tresse et finit au tribunal Par M. C. - 09 juin 2016 Ă 05:00 - Temps de lecture : Pour lire la suite, abonnez-vous :